1.
2. 1 heure écriture naissance j (pour mémoire)
3. 1 heure écriture th flamme (pour mémoire)
4. 1 heure écriture millet/millot (pour mémoire)
5. grammaire
6. courses (par devoir)
7. fond d’écran aléatoire(iota)
8. tumblr photo
9. faire réapparaître les citations sur la homepage (iota)
10.modifier la css des blockquote (iota)
11. chercher du boulot (ou une formation?) (j’adore me former) (se former c’est gai)
12 . que faire pour trouver du boulot?
ce n’est pas de l’idéologie,
c’est de la pratique» (godard)
Thomas Hirshhorn, vous utilisez le scotch, des matériaux pauvres?
C’est une esthétique qui insiste sur la non-plus-value des choses elles-mêmes, leur côté non-intimidant, mais aussi sur la possibilité d’employer des éléments vus dans d’autres occasions. Chaque fois, je réfléchis à la possibilité qu’un matériau puisse faire un lien avec un autre matériau, une autre couleur ou une autre forme dans un autre univers, pas seulement dans l’art. Lorsque je dis « j’aime le Scotch », ce n’est pas simplement en tant que matériau, j’aime la décision de travailler avec du Scotch, d’être fidèle à un matériau pour lequel je me suis décidé, quitte à faire face aux critiques. J’insiste avec ça et je suis heureux de voir que mes matériaux ne sont jamais « gonflés » par une technique, c’est toujours du fait-main. On a travaillé de la même manière que ceux qui font des chars pour le carnaval. Cette notion du précaire est importante ; la durée limitée, qui n’est pas simplement de l’éphémère, tout cela parle de l’urgence, de la nécessité, et pas simplement de la finalisation parfaite. L’œuvre ne doit pas répondre qu’au critère de qualité mais au critère d’énergie.
Entretien avec Thomas Hirshhorn, 12 octobre 2011, par Guillaume Benoit sur http://slash-paris.com/articles/interview-thomas-hirschhorn
Fait ou récit accessoire qui interrompt la marche de l’action principale dans un drame, un poème, un roman, etc.
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il y a eu un incident à Flamme éternelle, un grave incident, m’a dit Sybilla Barthes. « un homme a lancé une chaise à la tête d’un autre, il y avait du sang partout, les gardes étaient choqués, la barmaid était choquée, tout le monde était très choqué. »
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«Pourquoi j’utilise les outils que j’utilise?» J’utilise les outils que j’utilise car je les aime. Je les aime d’une manière définitive et décidée. Je me suis – en effet – décidé pour ces outils, ces instruments, ces matériaux. C’est une décision dont je suis – par évidence – prêt à payer le prix – et en premier. Les outils ou les armes utilisés dans «Flamme éternelle» sont des instruments à double-tranchant, ils peuvent se retourner contre moi – contre moi d’abord – mais ils sont efficaces. Leur utilisation est une utilisation ‘sans-tête’, de nécessité, de précipitation et d’urgence, leur utilisation n’est ni gratifiante, ni satisfaisante. J’utilise ce que j’utilise parce que je veux travailler avec ce qui m’entoure, ce qui est disponible et ce qui m’est accessible – donc accessible aussi à l’autre.T. Hirschhorn sur le site de Flamme éternelle