Séance et 10 heures 30 très précises

Ah, si c’était possible, aujourd’hui, je ne ferais rien, rien, rien, et ce serait pure paresse. Ennui aussi d’avoir à faire un travail difficile.

Séance

Je parle de mon coup de cafard. De ma solitude. Et de cette solitude avec certaines choses que j’ai lues sur la passe ainsi que le texte de Miller intitulé « L’interprétation à l’envers ». Ma solitude avec ces textes, depuis ces textes. Que rien ne semble pouvoir crever.
En vérité, je me souviens de peu de choses de ce que j’ai dit.
Si ce n’est que j’ai terminé en disant que je voudrais « que ça soit maintenant, tout de suite, pas tout à l’heure. » Mais je ne sais plus de quoi je


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Sans titre

oui, décidemment ça va mieux. les jours gris sont loin. ça ne veut pas dire que ça ne reste pas difficile de travailler… est-ce que je devrais demander au psychiatre de diminuer les somnifères, est-ce que c’est ça, ce ne serait pas ça, qui me donne le sentiment d’être fatiguée comme ça, d’avoir à me réveiller, à boire une tasse de café en plus?

journal

Passons, ce jour, à l’heure d’été. C’est mon ordinateur, que j’allume à l’instant, qui me l’apprend.

F. dormi jusqu’à maintenant. Moi, c’était hier. hier dormi jusqu’à midi. qui plus est, l’après-midi, encore dormi, endormie, lisant ce livre que je m’efforce de finir, de la correspondance de Truman capote, Un plaisir trop bref. Avons également fait des courses sous la pluie au Monoprix. Et c’est tout. S’il y avait eu la télé, aurais passé la journée, la soirée, à la regarder. C’est plus clair, plus net, sans télé. Je crois que je ne suis pas loin de l’ennui. Comme clarté, on peut mieux faire, mais c’est plus clair, ce possible ennui, qu’une journée de télé.

Je me demandais ce matin, si …
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journal

donc, voilà, oui, heure d’été. très mauvaise idée que j’ai eue, d’arrêter de fumer. très. hier soir, mangé, à l’affilée, un cheese-cake au citron (j’avais oublié qu’il existait des choses aussi bonnes) et une glace. si manger ne faisait pas grossir, je n’aurais aucune difficulté à manger plutôt que de fumer. terminé hier le livre de Truman Capote. Pas sans regrets. il est long, il me paraissait tout le temps raconter la même chose, mais je m’y étais habituée. je déteste me détacher d’un livre, l’oublier. j’ai commencé Ulysse de Joyce.

C’est à cause de Lacan que je le lirais, enfin, cela va peut-être sans dire. J’ai imprimé une leçon de plus de L’insu, trouvée sur internet, mais les nœuds
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petites notes au gré du jour

15:44 (je n’y arriverai pas, à faire ce boulot, les inscriptions, voilà, c’est trop compliqué.)

15:54 (je ne sais pas si c’est le fait que ce soit compliqué qui est en cause. je voudrais ne faire ce que j’ai envie de faire et rien d’autre. le week end que je viens de passer à ne rien faire d’autre que lire, parce que je ne n’avais pas d’autre envie, me convient parfaitement.)

16:04 (je viens de me faire envoyer le programme de bobigny, parce que j’ai envie d’aller au spectacle)

16:30 (en fait, je ferais mieux de foncer, au plus vite c’est fini, au mieux c’est)

16:58 (j’ai de la chance, jules dort. j’écoute la radio, émission documentaire sur les tous …
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(fumée)

10:53 – pas du tout facile d’arrêter de fumer. enfin, ça on le sait. d’après notice patch, si je ressens besoin, c’est que patch pas assez fort. pour ça, que j’ai acheté bonbons à la nicotine. pour compléter. or, bonbons à la nicotine sont tentants, pour ça que je n’ai pas acheté chewing gums qui le sont plus encore. pas pesée ce matin. bon. ai commencé à travailler. pas depuis très longtemps. stan est là, mais pas réveillé, malheureusement pour Jules. ai fait rêve cette nuit que je devrais noter, mais très long. lu hier soir, Ulysse. m’endors difficilement. après minuit. je ne sais pas comment fait Fred pour se lever.
14:22 – soleil éclatant, surprenant. jules à la halte. …
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Catégorisé comme RÊVES

rêve d’il y a deux jours

Je vais jouer dans une pièce de théâtre. Il y a une sorte d’audition dans un bureau sombre rempli de livres. Je suis assise à une bureau perpendiculaire à un autre bureau et plus bas, petit que lui, auquel est assise la personne qui m’auditionne. C’est un homme. Les bureaux sont couverts de livres. Je dois lire un texte dans un livre ancien – couverture en cuir, pages jaunies.
Les répétitions ont commencé. Nous sommes plusieurs acteurs. Je ne sais plus comment, mais petit à petit mon rôle dans la pièce s’amenuise. J’aide les autres acteurs. Au début, le metteur en scène, c’est Roger. Puis, ça devient mon père. Mon rôle est réduit à rien, à néant. Je


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« C’est toi même que tu détruis ; voilà ce qu’il aurait fallu lui faire reconnaître »

L’analyse de Bouvet ne repose que sur l’imaginaire de l’envie de pénis et de la castration masculine. Or ce cliché n’a rien de discriminant quand au choix de la névrose. À la place, Lacan fait pivoter la cure non pas sur l’envie de pénis et le désir d’être un homme, mais sur le désir de la mère et du phallus comme signifiant du désir. Dans l’enfance, la personne a été l’objet du désir de la mère : de nombreuses scènes décrivent sa dépendance à la fois vitale et passionnelle.
Ce qu’elle détruit, c’est cette dépendance à l’image phallique désirée par la mère. En effet, elle est en rivalité non avec le père, ni avec la mère, mais avec


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to be or not, obsessionnelle

10:30

[zut, j’ai grossi. pris 3 kg. en combien de temps exactement, je ne sais pas, devrais vérifier. nouvelle chaise dans bureau ; ça tire en de tous autres endroits dans mon corps – je ne sais pas si c’est bien, c’est étrange. fort occupée par aérophagie et constipation, ces 3 derniers jours !!! quelle honte, d’écrire ce genre de choses. il me manque du café. bon, cette semaine, je me surveille, poids, et on voit. dois vérifier aussi quand j’aurai mon prochain rendez-vous psychiatre. écris tout ceci parce que devrais écrire autre chose que je remets tous les jours d’écrire depuis vendredi passé.]

j’avais lu un texte, de serge cottet, sur la névrose obsessionnelle, qui m’avait fort …
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after

jeudi, treize heures, jules au lit malade, s’est recouché à midi, faut que je me remette au boulot, ça n’était pas facile du tout, olala, olala, de parler à l’analyste, ce matin. dû, n’ai pas pu faire autrement, faire l’aveu de ce que je me croyais « obsessionnelle ». j’avais passé 2 jours à déborder de tous côtés de toutes sortes de choses à lui dire, de révélations, etc. et là, subitement plus rien.

tout s’en est allé. et il y aurait eu moins encore, si je n’avais relu mes notes d’ici, juste avant la séance. ai-je tort, raison d’écrire, là n’est pas la question.

je lui ai dit que j’empêchais frédéric de parler, que je m’étais rendu compte, que
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journal

depuis samedi, jour où j’ai vu le dr. g., je ne prends plus de somnifère. ça a l’air ok. j’espérais me réveiller plus facilement le matin, mais ça n’est pas encore le cas. je rêve énormément le matin, des rêves très longs, qui se succèdent sans discontinuer. quand je me force à me lever vers 10heures, quand véritablement je m’arrache à l’un de ces rêves, il me faut une heure pour émerger.

j’ai remaigri… de 300 grammes… en réalité, je pèse moins en ce moment que ce que j’ai pesé en moyenne tout au long de ma vie. c’est après l’accouchement que j’ai beaucoup maigri.

je ne fume plus. évidemment, stan sera là, ces jours-ci, et je ne sais pas, …
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le matin, il faudrait que je me lève plus t ôt.

dans l’ensemble, désœuvrée plutôt qu’ennuyée.

là, je vais essayer de me mettre au boulot: je déteste.

traîner, j’adore.

en une semaine, les arbres se sont couverts de feuilles. aussi le lierre sur le mur en face de moi.

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