réjouissons_nous,

27 janvier 2009 | janvier 2009 | Non classé | , |

parce que vous croyez vraiment que c’est avec des mots qu’on écrit?

currently reading : gaddis, william. agonie d’agapé1 . just started. cette fois, c’est moi qui ne dort pas. soif. (deuxième jour sans nicotine du tout (ni substitut nicotinik.

« parce que c’est de cela qu’il s’agit, c’est là-dessus que porte mon travail, l’effondrement de tout, du sens, du langage, des valeurs, de l’art, le désordre et la confusion partout où vous regardez, l’entropie qui submerge toute choses visibles, le divertissement et la technologie et tous les mômes de quatre ans avec leur ordinateur, chacun son propre artiste d’où ça vient tout ça, le système binaire et l’ordinateur d’où ça vient la technologie au départ, vous comprenez? » (p. 10 et 11)

on croirait presque que c’est la fête non? je veux dire i mean it c’est la fête n’y eût-il ces de par le monde infamies, ce serait la

je vise moi et lui. ça s’arrête là. à certains égards, jules est un intrus.

avec des mots vous croyez qu’on écrit? ce qui  vous trompe.

c’est lui, qui est seul, l’enfant jules. dans son lit. nous. il n’est plus temps que je réapprenne à m’ébrouer. m’ébrouer. nous nous ébrouons. viens là, que je t’ébroue.

vieux.

si je vous ai ai jugés, pardonnez-moi. quelle erreur. et peut-être même est-ce une erreur d’avoir peur de la wii.

n’y eût-il ce serait, la grande fête, le grand ébrouement. mais il est plus facile de faire un effort pour j, que pour. paraît moins vain. perdu. non, on se dit, la chance qu’on peut prendre tant qu’on peut la prendre, prenons-la (c’est un nous pour moi seule, je parle en mon seul nom veux-je dire.) un jour on ne pourra juste plus rien faire. pour lui. je ne dis pas que mon pour lui ne soit pas du pour moi. c’en est, absolument. c’en est. il est vierge, lui. il n’a pas toute cette ma vie derrière lui. ça facilite. à lui, à moi, à nous. pour le coup, je parle maintenant de nous trois.

[ou: « que le monde aille à sa perte. »]

~nuit de lundi à mardi. les voisins non plus, ne dorment pas.



Notes:
  1. ah mais c’est qui cet agapé ? ce qu’enditwiki :

    Agapē (ἀγάπη) est le mot grec pour l’amour « divin » et « inconditionnel », complétant la liste des mots grecs pour dire amour : Eros (l’amour physique), Agape (l’amour spirituel), Storgê (l’amour familial) et Philia (l’amour absolu). Les philosophes grecs du temps de Platon l’utilisaient dans un sens supposé universel, c’est-à-dire opposé à un amour personnel; cela peut signifier l’amour de la vérité, ou de l’humanité. Le terme était utilisé par les premiers chrétiens pour décrire l’amour spécial de leur Dieu, et l’amour de ce Dieu envers les hommes. []

sa mère l’appelait toujours mon Sigi prodige…

27 janvier 2009 | janvier 2009 | Cut&Paste | , , |

Gaddis, toujours, « Agonie d’agapè » encore :

« Je professe pour ma part un idéal élevé, écrit-il (Sigi prodige) au révérend Oskar Pfister, dont les idéaux qui me sont connus s’écartent en général d’une manière des plus affligeantes. » Et ensuite juste pour bien montrer qu’il a trouvé bien peu de bonnes choses chez ces êtres humains, il dit au révérend Oskar Pfister « D’après ce que j’en sais ils ne sont pour la plupart que de la racaille », ils ont sûrement perdu de vue leurs objectifs n’en ont jamais eu au départ hormis le plaisir et voilà qu’arrive Bentham et son « jouer à la punaise vaut bien lire de la poésie si la quantité de plaisir est la même » vous voyez ce mot de quantité? La quantité de plaisir pas la qualité tout est là et voilà que débarquent ces engins numériques, la machine tout-ou-rien comme disait Norbert Wiener, une machine qui compte et introduit le système binaire et l’ordinateur… p. 13

entropie (I) ~la fête continue

27 janvier 2009 | janvier 2009 | Cut&Paste | |

« … depuis que Willard Gibbs nous a montré la tendance de l’entropie à croître, la tendance de la nature à détériorer l’organisé et à détruire le sens quand il coupa l’herbe sous le pied à l’univers concis et sévèrement organisé de Newton avec ses textes sur la physique statistique en 1876, a ouvert la voie à cet univers contingent où l’ordre est le moins vraisemblable et le chaos le plus, introduisant…« 
W. Gaddis, Agonie d’agapè (p.14)

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