mercredi trente mars deux mille seize (il est long le chemin)

Publié le Catégorisé comme brouillonne de vie

10:00 songe sérieusement à fermer le blog. ça n’est pas sans m’affecter.
mal au dos, bas du dos. bien la peine de faire du taï chi.
n’arrive pas à me réveiller.
F part à Orléans voir ses parents qui ont des problèmes. il passera la nuit à Donn. revient demain.

11:21 sérieusement déprimée. j. va arriver. et inquiète pour F.

11:48 sensation d’étouffement

15:19 petit mieux. à la maison, froid, mais réveillée. avons mangé au macdo avec J, rien d’extra. mais auparavant avions pour lui chez décathlon acheté le survêt dont il m’avait paru avoir besoin. j’ai essayé de le faire changer d’avis quelquefois pendant les essayages, il a bien résisté.

21:45 arrêter le blog parce qu’inconscient plus fort que moi. et qu’il ne tient à s’exprimer qu’en termes de petits maux divers et variés, sans grand intérêt pour qui n’habite pas mon corps (quand il arrive aisément à me paralyser et conséquemment à me désespérer).
à titre d’exemple, en ce moment, c’est : froid constant, courbatures diffuses et tenaces, douleurs lombaires, « mal au ventre », sensation d’étouffement, ventre gonflé, maux de tête, etc. (j’en passe et des meilleurs.)
je parlais « d’avoir un corps » avec le taï chi. or ce corps qui est le mien ne demande pas mieux que d’avoir une oreille et fait pour le moment (trop content) un tintamarre de tous les diables – à moins que ce ne soit seulement le volume de mon haut-parleur interne qui ne soit déréglé.   quoi qu’il en soit, la tentation présente est de : ne pas cesser d’écouter les chants de sirène de ces maux.   (je suis Ulysse attachée au mât (de mon corps ;)) pour ne pas sombrer)
et, quitte à me répéter: aussi varié que le répertoire puisse en paraître à mon oreille avide et malgré qu’il souffre de ma grande méconnaissance des subtilités de son dialecte, des maux qui m’affectent le seul énoncé est sans intérêt.
(cependant qu’avec mes histoires de ventre, j’ai l’impression d’avoir éveillé de très vieux démons (démons ou bien plutôt démones, vraies petites démones).)

22:58 lis en ce moment : De la chair à l’extase (!) de Li Yu, romancier chinois du XVIIe je l’avais acheté à Bruxelles, chez Pêle-mêle, lors de notre précédent séjour. il y allait de mon intérêt actuel pour les choses venues d’Asie et il s’agissait également d’entamer la préparation de notre voyage au Japon (!) bien. mettons qu’a priori un livre chinois m’en apprendra plus sur le Japon qu’un livre luxembourgeois. d’une façon générale, je ne suis pas quelqu’un d’extrêmement direct, ni d’ailleurs de très efficace. à lui seul, le choix du titre offre peut-être la seule sûre indication, concernant elle, uniquement évidemment, l‘orientation de mon intérêt. enfin, je lis donc ce livre encore suite à l’article de Philip Roth, s’agissant de l’avenir de la lecture. l’avenir finalement m’importe peu (concernant ceux pour qui la lecture ne ferait pas partie de leur passé), c’est ici de mon passé qu’il s’agit, d’un passé où la lecture fait partie des valeurs sûres, des valeurs de plaisir sûres, or donc, moi qui ai lu ne lis guère plus, sinon de la façon qu’il décrit, Philip Roth, rapido, quelques minutes avant l’endormissement nocturne, quand le vrai plaisir de la lecture, ainsi qu’il le souligne, nécessite minimum deux à trois heures de lecture à l’affilée et ce plusieurs jours par semaine (de sorte qu’un livre fût in fine lu). il s’agit donc maintenant de terminer ce livre.

de-la-chair-a-l-extase

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Par Iota

- travailleuse de l'ombre

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