de la vérité à la satisfaction

Extraits du dernier cours de Jacques-Alain Miller (mercredi 26 mars)

… la fin de la psychanalyse … beaucoup plus fuyante

… tout dernier enseignement de Lacan, met en cause l’interprétation de la psychanalyse comme expérience de vérité et qu’il semble introduire la psychanalyse comme expérience de satisfaction. La satisfaction n’apparaît pas, n’apparaît plus comme un obstacle à la découverte de la vérité. En particulier, la satisfaction du symptôme n’apparaît plus comme un obstacle à la découverte de la vérité. Mais c’est la satisfaction elle-même qui apparaît comme une fin.

… « L’Esp d’un laps » … Le texte commence par une récusation de la fonction de l’attention : il commence par dire qu’il suffit qu’on fasse attention à
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Emergeant de la guerre, un livre que j'ai fait,


Ne me fermez pas vos portes, fières bibliothèques,
Car ce qui manquait sur vos rayons bien garnis, et dont pourtant vous aviez grand besoin,
je l’apporte
Emergeant de la guerre, un livre que j’ai fait,
Les mots de mon livre ne sont rien, son élan est tout,
Un livre distinct, non relié au reste ni perçu par l’intellect,
Mais ses latences non dites vous passionneront à chaque page.
Walt Whitman, 1867

et (le blog de WW) : http://blogwaltwhitman.blogspot.com/

journal (révélation)

3 lettres, 3 lettres, non 2, dont 1 redoublée. hélas, 3 x, et damnation. a-t-il fallu qu’à moi ça arrive ? faut-il qu’à moi ça arrive ? inavouable, inavouable,
inavouable ( oh
(foutrerie de la psychanalyse, démangeaisons) ( mais je n’ai plus peur de rien, que j’ai atteint le fin fond du ridic))

( de près ou de loin trait à « les livres ou la vie ? » – de près, trait. feuille feuille feuille (immaculaison) et saletés).

( plus que jamais voguer droite et le regard fier, au dessus
vagues et mêlées)

« On » demande à l’enfant de retenir.

On demande à l’enfant de retenir. Il est nécessité à retenir trop longtemps, à ébaucher l’introduction de l’excrément dans le domaine de l’appartenance au corps, à en faire une partie du corps, qui est considérée, pour au moins un certains temps, comme à ne pas aliéner. Puis, après cela, on lui dit de lâcher, toujours à la demande. La demande a là aussi une part déterminante. Cette partie que le sujet a tout de même quelque appréhension à perdre, se trouve dès lors un instant reconnue. Elle est élevée à une valeur toute spéciale, elle est au moins valorisée en ceci qu’elle donne à la demande l’Autre sa satisfaction, outre qu’elle s’accompagne de tous les soins que l’on connaît.


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En revanche, c’est au niveau anal qu’il a pour la première fois l’occasion de se reconnaître dans un objet.

En revanche, c’est au niveau anal qu’il a pour la première fois l’occasion de se reconnaître dans un objet. Mais ici, n’allons pas trop vite.

Quelque chose en cet objet tourne. il s’agit de la demande de la mère. Elle tourne Garde-le. Donne-leEt si je le donne, où est-ce que ça va ? L’importance déterminante des deux temps de la demande, […]

En quoi ces deux temps sont-ils importants? En ceci que le petit tas en question est obtenu à la demande, et il est admiré – Quel beau caca! Mais le second temps de cette demande implique qu’il soit, si je puis dire, désavoué, parce que ce beau caca, on apprend tout de même à


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journal de falloir et l'angoisse comme jouissance

déclaration
bientôt j’aurai terminé ma première déclaration tva. c’est-à-dire : il faut que je la termine, il faut que je le fasse, que je saute le pas.

/ voix basse : que je saute le pas /

je peux le faire en me répétant que c’est facile (c’est ce que f. m’a répondu quand je lui ai demandé s’il savait pourquoi s’occuper de démarches administratives était si angoissant. il m’a répondu qu’il ne savait pas, parce que pour lui c’était facile. je me suis dit mais bon sang, mais c’est bien sûr. c’est facile. je continue cependant de nous croire nombreux, à trouver ce genre de choses angoissantes. probablement pas pour les mêmes raisons que moi.

fin de
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Publié le

sans titre (il court, il court. à vincennes. et puis le journal. seigneur)

<a href= »http://disparates.files.wordpress.com/2008/05/snv80744.jpg »><img class= »alignnone size-large wp-image-4″ src= »http://disparates.files.wordpress.com/2008/05/snv80744.jpg?w=480″ alt= » » width= »480″ height= »360″ /></a>

le psychanalyste m’a appelée, hier soir, laissé un message sur le répondeur. c’est bien. il me demande le rappeler cet a.m. ce que je ferai, certainement.

– j’écris ce que je peux, ce que j’arrive à écrire. –

il faudrait que je puisse arrêter complètement de fumer.

<del datetime= »00″>le docteur g, le psychiatre, pense que je devrais être psychanalyste.</del>

c’est ce que j’ai perdu, la psychanalyse, ces dernières années, depuis que je suis ici, j’habite ici, à paris, qui était ma raison d’être. ma certitude.

nous n’avons plus d’argent

14 septembre 2008

je lis une histoire à jules, F arrive, m’annonce que nous n’avons plus d’argent. pour ce qui me concerne cela m’est égal. rapport à petit jules, c’est différent. qu’avons nous fait qu’allons-nous faire. parents de F sont étaient riches. les miens pauvres. et si heureux de l’être. de n’avoir rien à nous donner. rien sinon l’art l’amour dieu. rien. moi, rien même, moi, je ne saurais le donner. eux, les parents, c’était avec bonheur. et rien est encore ce que je demande. mais le monde, jules. évidemment, ce manque d’argent je ne peux rien faire d’autre que de comprendre que c’est à moi de le combler, et qui plus est, je dois être celle qui doit en …
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symptôme (mise en page)

il est neuf heures vingt-six. 9 h. 26. i know i should’nt come here, write here, i won’t stay. spend too much time here.
changed the template completely, again, yesterday. added an image or two, to the first post, this one.
c’est incroyable, puisque j’aurai également passé le week end à adapter le précédent template (hemingway).

qu’est-ce qu’un template? un modèle wordpress? c’est la partie visuelle du site, les fichiers qui commandent à la partie image, habillage. le précédent s’appelait Hemingway, n’était pas de moi. celui-ci est de moi, c’est to-be-or, le template de mon premier blog, dont il porte le nom. il ne fonctionne pas bien sur internet explorer. je rêve donc de le …
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quant à la correspondance

je peux hélas affirmer aujourd’hui que je n’ai, jusqu’à présent, cherché d’autre correspondant que celui qui pût m’offrir, en miroir une image – dont le corps fût de lettres.

ce qui m’est apparu à la lecture du texte de la sagna sur l’inhibition publié dans la cause freudienne dont j’ai récemment repris ici un extrait.

(ma jambe n’en devient pas belle pour autant.)

l’art constipé (et le sens n’est pas ce qui donne du sens à la vie)

( infinitisation des processus)
j’avais récemment, ce qui ne m’arrive JAMAIS, faute de savoir de quel nom signer, fait un commentaire, et même deux,  à un article d’un certain André Rouillé, sur ParisArt, intitulé « Refonder l’art: des choses au processus ». le premier, par fatigue, je le résumai d’une courte phrase :  » vous confondez l’art et la constipation ». le second, écrit dans l’étonnement que le premier ait été publié, fut plus étoffé  :

( objet ≠ marchandise)
A partir de quel moment une chose devient-elle une marchandise ?
( dans la mesure où cet article proposait à l’art de sortir de  la marchandisation en ne produisant plus d’objet,  en s’en tenant aux seuls processus)

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Il exprime tout ce qu’il pense, et jamais ce qu’il sent.

« Il exprime tout ce qu’il pense, et jamais ce qu’il sent ». Cette remarque qui concerne aussi bien la vie du sujet que le déroulement de la cure démontre la valeur de défense des symptômes obsessionnels : il s’agit de pensées faites pour se défendre de ce que l’on pourrait sentir.

[…]

La défense fonctionne à la fois par rétention et par contrainte. On saisit là l’importance du rapport au surmoi dans la névrose obsessionnelle. La pulsion et le surmoi sont deux concepts clés de la névrose obsessionnelle. Mais il y a des échecs de la pensée qui se marquent par le retour du refoulé, ainsi : ce bout de réel de la toux qui vient par le corps.


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