Quelle présence du chi en Europe
— Donn, samedi 24 septembre

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— Donn, samedi 24 septembre

Samedi matin. Donn. Réveillée à 8h!

Eau chaude, avoine +lait de soja tiède.

Quelle présence du chi en Europe

Le chi devant être étant universel, je me pose la question de son apparente absence en Europe et dans les pays occidentaux.
Entre-nous, nous sommes probablement conva

Bonjour,
Avez-vous une idée de la raison pour laquelle on ne trouve de connaissances et d’étude du chi

Bonjour,

Le chi en Europe et dans les pays occidentaux n’est pas connu. Mais en a-t-il toujours été ainsi et ne disposerions-nous pas de sources qui attesteraient par le passé de sa présence, ou plus exactement de sa connaissance, de sa reconnaissance, de son utilisation, fût-ce à des fins médicinales.  Je pense par exemple à des danses, à des rites, ou à la connaissance de plantes médicinales, soit à une forme de connaissance du corps lié à un savoir ancestral.

Y aurait-il eu, en Europe, un moment critique de la disparition du chi dans les usages et la vie quotidienne ou y s’agirait-il plutôt d’une tendance de fond, lourde, qui l’aurait menée petit à petit à rejeter dans l’oubli et la dénégation les manifestations du chi.

Qu’est-ce qui donc distingue l’Asie, a fortiori la Chine, l’Afrique probablement également, mais d’autres contrées certainement, de notre bonne vieille Europe.

Me viennent deux, trois choses à l’esprit,

Le rapport à la langue, au langage, la suprématie accordée aux choses de l’esprit, du fait de… Du fait de quoi ?

Du lien que je fais, sans que je puisse vraiment le justifier, entre pouvoir et langage.

Et puis, faudrait-il également en attribuer la cause, de son peu de prospérité, au chi, l’une des causes, à la religion chrétienne, à son déni du corps.

Enfin, aux avancées de la science, plus rapides en Europe, certainement en raison justement de sa maîtrise de la langue et du langage. Avancées scientifiques qui l’auront menée à dominer le monde et à séparer l’humain de son corps, la science en ayant dorénavant en charge le soin et la pérennité, cela indépendamment, cela au dépens de l’intime connaissance que chacun peut avoir de lui-même, de son inconscient, de son chi.

Le corps est considéré comme une organe fonctionnant indépendamment de la personne qu’il abrite, comme l’une des machines mises au monde par la science, comme un cadavre.

Bon, tout cela est su, et je m’éloigne de ce qui m’intéresse.

 Quel nouveau lien établir avec le langage, qui ne soit plus un lien de conquête et de maîtrise. Maîtrise qui dénie, renie, ce qui du langage, ou plutôt de l’écriture scientifique, ne s’atteste pas. (Comment intégrer dans le langage, dans la langue, dans la communication, son jeu, son im-pertinence, sa non-pertinence, sa non-universalité).

Une question qui me taraude depuis longtemps : dispose-ton  de  traductions suffisamment sagaces de textes chinois et japonais, qui laissent entendre aux oreilles occidentales la présence du chi, sans l’avoir occulté, parce qu’inconnu.

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