relectures

19.XI.16 7h30 Réveillée, levée, bu grand verre d'eau tiède, ne sais pas bien quoi faire, assise au salon dans le noir, ne peut pas faire de bruit, tout le monde dort.
Hier, et ça m'a pris la journée, retournée sur le blog. Avais plus allumé l'ordi depuis longtemps. Y ai relu des textes sur le retard. Sur Duchamp et le retard. (Dans la foulée, trouvé un beau texte sur l'internet à propos du retard et des deux Marcel, Proust et Duchamp. Il y est également question de Socrate.)
De fil en aiguille, dans mes pérégrinations, tombée sur de vieux rêves de mai 2006, que j'ai tenté de retravailler, tant  leurs analyses sont  mal foutues. Leur analyse et leur présentation. Je sais qu'à l'époque je n'aurais pas pu faire mieux. Je ne pense d'ailleurs pas pourvoir faire beaucoup mieux aujourd'hui. Il me semble toujours, il finit toujours pas me sembler que je n'arrive pas à saisir de conclusion. J'analyse, je développe. Et à chaque fois, il me semble qu'il y a là un "donc" qui se dessine, qui se profile et qui reste fantomatique, insaisissable. Là, je ne sais pas si je dois tenter de les reprendre à nouveau, ou laisser tomber. Je cherche une voie à mon assiduité. Je n'en n'ai plus aucune, pas la moindre. C'est pour ça que je rêve de discipline.

[quelqu’un à qui écrire]

Finalement, je constate que je cherche bien moins quelqu’un à qui parler que quelqu’un à qui écrire. 

Cependant qu’il est vrai que je ne supporte actuellement ni parole ni écrit qui me soit adressé ou dont je sois l’auteur. Tant l’une que l’autre me jette sur le qui-vive, au bord du gouffre. 

N dit : Se désidentifier de la pensée. De la parole, de l’écrit. Les considérer comme des composantes parmi d’autres, de soi, du monde. 

Se désintéresser du doute. N’être sûre que de ce que le corps ressent. 

J’écris pour me délivrer de la pensée. Quand elle est ce qui s’en rapproche le plus. L’écriture de la pensée. La parole, la voix, elles, viendraient me trouer la peau. Penser …
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