Mélancolie et psychose ordinaire, Sophie Marret-Maleval

En 1998, Jacques-Alain Miller introduisait le terme de « psychose ordinaire » pour évoquer les formes non déclenchées ou tempérées de la psychose, sur lesquelles la clinique contemporaine, dans le sillage du dernier enseignement de Lacan, a conduit à mettre l’accent. En effet la psychose est de structure pour Lacan, conséquence de la forclusion du Nom-du-Père dont les effets peuvent se repérer dans un temps d’avant le déclenchement. Dans un récent article, J.-A. Miller précise : « la psychose ordinaire n’a pas de définition rigide » [1] ; il la définit ainsi : peut-être que «la psychose ordinaire est une psychose qui n’est pas manifeste jusqu’à son déclenchement » [2] La psychose ordinaire s’oppose à l’extraordinaire des formes déclenchées.

Lacan réduit, dans son dernier enseignement, le


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