mercredi 25 avril suite

j’ai fait des milliards de trucs. maintenant, il faut absolument que je travaille. ai-je envie de mettre les virgules au bon endroit? en fait, oui. les maujuscules, non, trop lent. mais les virgules. les virugles, c’est où je veux. pas la grammaire. enfin, cesser d’y penser, sinon, ça ne sera plus du tout naturel. je doist ravailler. travailler. jules dort, ça tombe bien, il a fait très chaud, ça s’améliore, là, on dirait. bises, bises.

j’ai fait des milliards de trucs. je pense que cette fois, je resterai contente du rouge à lèvres que j’ai acheté, de sa couleur. je vais me faire un café. c’est très agréable d’entendre les bruits du dehors, quand ce bruit n’est pas celui de …
Lire la suite → “mercredi 25 avril suite”

vendredi 27

épuisée hier, douleur dans les jambes et les bras et le haut du dos, par course vers l’anpe pour arriver à temps + poussette (35 min. à l’aller, une heure au retour)

école des enfants: sympa, très. jules beaucoup amusé, nous aussi. barbecue hier où nous étions invités pour faire connaissance. seul hic: c’est loin, injoignable en transport en commun, sinon à prendre 3 bus. possibilité d’y aller à vélo, traverser le bois de vincennes, ce qui en fait est un grand bien – mais fatiguant, difficile.

dimanche 29 avril

moins chaud, courbaturée toujours, 200 grammes de perdu, ah, et ne prends plus de solian (censé me faire grossir, gonfler mes seins et avoir provoqué l’arrêt de mes règles). vu hier le dernier film de oliveira, sommes ensuite allés boire un verre, fort agréable en terrasse, où nous avons vraiment bu et beaucoup parlé.

je ne sais pas comment je vais me conditionner pour arriver à écrire autour de la dernière séance.

Avril, 28 ou 29, dimanche, 16h28, 2007

Je voudrais arriver à écrire à propos de la dernière séance, de jeudi, mais je ne me souviens de rien. J’écris au porte-mine, dans un carnet de dessin, c’est plaisant. Je suis couchée sur le lit, la fenêtre de la chambre est ouverte. On attend l’orage. Malgré le bruit qui persiste, j’aime le calme des dimanches. Jules m’embête, il n’a pas voulu faire sa sieste, il est joliment habillé, d’un short vert et d’un petit sweat rayé, dans les verts également. Il s’est installé sur mon dos. Frédéric, lui, est dans la salle, lit ; cela ne lui arrive pas souvent. Il faudra que je lui demande ce qu’il lit. Ca sent le dimanche à plein nez. Avec cette chance …
Lire la suite → “Avril, 28 ou 29, dimanche, 16h28, 2007”

Publié le
Catégorisé comme séances

premier samedi 2007, 13h02

Mauvaise nuit que cette nuit où un souvenir est redevenu mauvais. Comme la semaine dernière, je m’attelle maitenant à écrire la dernière séance et ses suites. Je n’en ai pas envie ou ça me fait plutôt peur, mon esprit est vide, en fait je redoute de ne pas y arriver. Essayer de le faire sans y penser. Plonger, ou plutôt descendre les marches qui pénètrent la piscine. Tant que je ne le fais pas, je crains de restée hébétée, hébétée et tentée de garder les yeux clos. Trêve de précautions oratoires, ouvrons l’œil, allons-y. J’ai abandonné Fred à Jules (le pauvre. Le stylobille roule sur le carnet).

Séance : J’ai commencé en reprenant ce que j’avais découvert ici en écrivant. …
Lire la suite → “premier samedi 2007, 13h02”

week end

très affaiblie par ces souvenirs.

et toujours cette grande fatigue, incroyable.

ça s’est très mal passé, samedi, quand frédéric est rentré dans la chambre pendant que j’écrivais – ce que je viens de retaper ici -, rentré avec jules, disant que jules devait être rassuré, voir sa mère, qu’il fallait lui expliquer (ce que j’avais fait). Je me suis levée, alors. j’ai donné à manger à jules. puis, je n’ai plus voulu écrire. sous prétexte qu’on m’en empêchait. malheureusement, je me suis fâchée, très fort, et devant jules, j’ai accusé frédéric de toutes sorttes de choses. il a fallu que je dorme pour me récupérer. ensuite, nous avons été faire des coursses. le soir, de peur de ne pas m’endormir, …
Lire la suite → “week end”

muji (lendemain de week end)

je sais comment m’habiller, je ne pourrais pas me mettre au boulot, c’est mal, c’est mal, c’est mal, j’ai besoin de douceur, de me traiter doucement, pourquoi est-ce que je ne travaillerais pas, peut-être parce que jules est là, que c’est difficile de travailler en sa présence, peut-être parce que je ne me remets pas d’avoir crié devant lui samedi, que j’ai peur qu’il ait attrapé peur de moi, qu’il faut retrouver une confiance, complicité, lui donner du bon, j’ai décidé d’aller chez muji, m’acheter des cahiers, jules aime le métro, nous irons en métro, voilà, voilà, voilà, il ne me reste plus qu’à m’habiller, je sais comment m’habiller, je sais comment m’habiller, ensuite, il faudra que j’habille jules, puis, …
Lire la suite → “muji (lendemain de week end)”

enfermée dans la chambre (venue aux faits)

samedi 12 mai 12:57

rêve de cette nuit. ma mère à la clinique. on découvre qu’elle est très malade. qu’elle a un cancer, je ne sais plus de quoi, des poumons peut-être, enfin, ça reste vague. on lui dit qu’elle doit se reposer. on lui dit qu’elle doit se faire aider. je suis là, on me fait comprendre que je dois l’aider, absolument. je vais de mon côté à un hôpital. je suis malade aussi. on me met des pansements. beaucoup. je vais voir ma mère, je lui dis que je suis très malade. moi aussi, très malade. je lui dis « mais tu sais, c’est vrai, je suis très malade. » elle n’a pas l’air de


Lire la suite → “enfermée dans la chambre (venue aux faits)”

le lendemain, dimanche, 14 :18, sur le lit. fenêtre ouverte, vent dans les arbres, ravie.

pict5513.jpgpict5514.jpgpict5515.jpgpict5516.jpgpict5523.jpgpict5525.jpg

revenir sur ce que j’ai écrit hier, à propos des 2 rêves : c’est non, c’est non, c’est idiot, ça n’est pas ça, faut laisser tomber, ces interprétation bidons.

x2, double, reflet, paire
ma mère et moi, 2 maladies, 2 maladies mortelles, 2 mères, 2 frères, 2 amies, 2 amis, grand appartement, 2 blondes, jumelles, reflet,

les contraires
ancien/moderne, 1 brun/1blond

les méchants, les gentils = l’explication du monde
méchants/méchante, faire travailler/travailler

les mères et leur maladies de mère, qui sont en réalité, 1 maladie de femme, 1 maladie mortelle. 1 maladie de jouissance – cancer / brûlée vive.

pict5528.jpg

quand l’histoire, la scène, devient un rêve (et retour sur la paire)

Deux séances non racontées.

Une Anna est venue loger ici
– amie de F.

Il y a deux séances donc
– y suis allée avec des pieds de plomb – rien, me semblait-il, à dire. Fatiguée de ce que j’avais commencé à développer ici autour des rêves et de la scène (l’histoire) (des 2 hommes). En séance, lapsus: au lieu d’en parler d’« histoire », je parle de « rêve ». Il, l’analyste, tape du pied. Me dit quelque chose, quoi, je ne sais plus. Puis me parle du fait que c’est quand on ne sait plus quoi dire que ça commence, l’analyse, la psychanalyse. C’était lors donc de l’avant-dernière séance. Et c’est depuis que je n’écris plus ici, …
Lire la suite → “quand l’histoire, la scène, devient un rêve (et retour sur la paire)”

(l’art ) et le temps

Anyone can write a sentence on a sheet of paper. Everybody can do it! And why don’t they? Because they don’t find it relevant to spend ten or fifteen minutes every day with this kind of practice. OK, it helps that I’m an artist, while they do other things; but I want to believe that it’s the only thing that makes a difference, just because I decided to spend these fifteen minutes. It’s only about that, because I take the time to do it.

« So every morning, every single day, I would wake up and write, or better, trace the same sentence on the exact spot where I had done it on the precedent day. At the end of …
Lire la suite → “(l’art ) et le temps”

matin

dans le miroir sale gueule, la gorge en feu et même les oreilles, enflammées / ce qu’il me faudrait c’est un incroyable massage de la poitrine, non pas les seins, la poitrine, les poumons.

Top