et d’amertume

Publié le Catégorisé comme brouillonne de vie

mercredi 16

panique au réveil à l’idée d’avoir à travailler sur ce livre (JC) et veux effacer le texte publié hier sur mon blog.
après-midi, pourtant presque bonne humeur, presque pas de danse esquissés entre 2 courses, une visite chez le médecin pour l’oreille de Jules, un article publié chez JC (si ce n’est que ma quasi-fougue m’entraîne à me couper les cheveux moi-même (not so good idea)).

 

jeudi 17//// 6:57

oublié de noter, à propos de la semaine dernière, le retour dans nos assiettes de la salade de blé (mâche),
précédé d’ailleurs de celui du chicon (endive),
leurs retrouvailles enfin.
ils y  sont venus sans tambour ni trompette, l’air de rien, cependant qu’ils m’avaient fait envie, précisément, pressamment, prestement.
envie que j’ai satisfaite et qui m’a satisfaite.

certes, je n’arrive pas encore à intégrer ces nettes et nouvelles gourmandises dans mon timing (“Tout problème en un certain sens en est un d’emploi du temps.” G. Bataille, Méthode de méditation), ce qui titille encore exagérément mes nerfs.  or, ces retrouvailles gustatives m’avaient aidée à surmonter l’angoisse,  rondement percé quelques trous dans son trop-plein.
d’avoir oublié de le noter, ça a été faire preuve d’ingratitude. nous ne voudrions pas que le compliqué seul comptât.

cela m’est revenu hier soir en nettoyant de la salade de  blé. entre les doigts, au bout de mes doigts la douceur, le rebondi, l’élasticité tendre de ses petites feuilles. verdure, vie,
ressentie jusque dans mon ventre
(et qui m’a fait songer une fois de plus à ce joli film : Les délices de Tokyo, à  assurément voir, malgré le léger regret que l’on éprouve à ce que le récit principal, celui de la préparation de la pâte An ( lapâte aux haricots azuki qui fourre les Dorayaki),  y soit  redoublé par le récit qui suit de certains détails, certes dramatiques, de la vie des protagonistes,  à mon sens déjà largement présents dans la vison de leurs visages, de leur corps se frôlant dans l’étroite cuisine, sublimés enfin – au sens de aufgehoben, de Aufhebung –  par la rencontre qui a lieu là, dans la lumière d’un printemps Tokyoïte).

sinon,  gaffe, c’est jeudi et jeudi c’est toujours le pire jour.

yo, go.

 

les delices de tokyo les delices de tokyo 2

Par Iota

- travailleuse de l'ombre

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