- ne calcule ni ne juge – la conscience et l’inconscient
- d’ici à ce que, tous les matins
- Sevrage Paroxetine, 4ème jour
- mercredi 13 janvier, Sevrage Anafranil, Jour 1
- jeudi, 14.1.2016, Sevrage Anafranil, Jour 2
- Vendredi 15.1.2016, Jour 3
- sevrage jour 4, samedi 16
- 17, Nuit, VOUS LOIR
- 17, dimanche, JOUR
- lundi 18 janvier, Jour 6
- Mardi 19 janvier, jour 7
- jeudi 21, Jour 9
- vendredi 22 / le plat de tout, l’extraction
- mercredi 27 janvier. 3ème jour que je suis totalement sans AD, pas dormi de la nuit.
- 9 février _ journal d’angoisse
- sevrage, etc.
- Un jour à Donn (avec Pomm) – l’idée est de garder l’ombre de l’oeuvre
- … que l’Amour est fils de Poros et de Penia
- dimanche 21 février 2016 – méditation et acquérir un corps, encore
- semaine bruxelloise
- un peu plus vite, peut-être ( et l’objet cruel de l’angoisse)
- donn, jeudi, 7:46, réveillée par oiseaux
6:20 – aime assez écrire dans le noir sur mon téléphone quand tout le monde dort (même si j’aurais bien dormi encore un peu). beaucoup de rêves, encore. pu acheter hier chez Gibert Mon cours de cuisine : les basiques indiens (aux éditions Marabout). par ce livre que me suis initiée à la cuisine indienne, mais dû le rendre à la bibliothèque, where it belonged. or çà, vais donc pouvoir continuer à utiliser les épices que j’ai achetées, même que j’ai encore des étagères à leur construire. pu sans problème m’inscrire et participer aux ateliers de relaxation et de méditation hier (NOT AM I HATED).
atelier de méditation du 20.2.2016
l’atelier de méditation a eu lieu après une longue séance de relaxation d’une heure et demi.
tout de suite, me suis demandée comment j’allais tenir assise.
n. demande de faire attention aux « sensations » = à ce que l’on ressent dans le corps.
demande d’en nommer une.
« désordre », je dis, « sensation que ça tourne à l’intérieur, que ça cherche sa place ».
sensation d’ailleurs assez forte, tout de suite, en même temps que douleurs dans la cuisse gauche m’empêchent de me tenir en tailleur comme j’en ai l’habitude; pour une fois j’allonge mes jambes.
n. parle, demande de distinguer sensation, émotion et pensée.
et dit qu’à chaque fois que l’on réussira à distinguer dans quel registre on est, on sera centré.
peut-être ai-je mal compris.
suis en fait très vite partie dans la méditation, dans la sensation justement.
n. parle.
amène une sorte de relaxation assise, avec redressement de la colonne vertébrale, empilement des vertèbres une à une « dans le liquide chaud ».
tantien.
je ne sais pas comment je tiens assise. je ne comprends pas.
n. parle de la force et de la sécurité qu’on peut ressentir à ce niveau là, du tantien, dans le bas du ventre, entre les hanches, et je pense que non, aucune force, là, ou très peu de force ou je ne sais quelle force.
et quand elle dit que ça gonfle, je me dis non, ça ne gonfle pas, et je sens que ça gonfle.
que ça prend de l’extension, dans le ventre.
alors même que je me dis qu’il n’y a pas de force là, que je n’en ai pas, que j’en manque, qu’il n’y a rien, alors qu’en pensée, je nie ce qu’elle dit, je sens une force dont je pense qu’elle n’est pas la mienne, j’observe que dans mon corps ça se passe exactement comme elle dit.
après la phase d’expansion du tantien, phase de rétractation.
n. demande de réduire petit à petit la boule, au rythme de la respiration, jusqu’à ce qu’elle devienne tout petite, très dense.
je l’observe, je le ressens, même si c’est petitement, c’est là, en même temps que je prends conscience de la sensation de vide en moi. et du peu de foi que j’ai en moi.
donc, il y a une force mais je ne sais pas ce quelle est, ni si c’est la mienne – est-ce qu’il ne s’agit pas essentiellement de la force des gens autour de moi.
quand je songe à cela, aux autres, je ressens quelque chose d’encore plus fort, chaud, émouvant.
la méditation commence.
toutes les douleurs ont disparu, mon corps continue son mouvement en spirale de l’intérieur, tantôt plutôt vers la gauche, tantôt vers la droite. je ne sais pas si je ne suis pas parfois vraiment penchée. je ressens beaucoup de choses et, comme pendant la relaxation, je pense aux autres.
pendant la relaxation, je pensais à F, à son dos.
là, je pense à lui ainsi qu’aux personnes présentes dans la salle.
la sensation devient alors beaucoup plus forte. de plénitude, de chaleur. c’est agréable en même temps qu’épuisant. une sorte de tension qui vous dépasse, qui vous fait vivre un peu au-delà de vous-même.
et à nouveau, cette sensation, émouvante, de recevoir, d’acquérir un corps.
de temps en temps, je veux penser à ma voisine de droite, je veux être avec elle, la soutenir, parce que j’ai été touchée par ce qu’elle a dit avant qu’on ne commence. qu’elle avait trop de trucs dans sa tête et qu’elle ne pouvait pas ne pas écrire. pendant la relaxation, je l’avais entendue griffonner, j’avais trouvé ça étonnant, intéressant, compliqué, mais je l’avais accepté. là, elle venait d’expliquer que c’était nécessaire pour elle.
après la méditation, cette jeune fille a dit qu’elle avait eu un « trauma cérébral » (c’est possible ça ?)
après la méditation, beaucoup d’eau à coulé sur mes joues.
Je ne sais pas si j’ai de la force en moi, ni comment cette force peut coïncider/coexister avec le vide. mais j’ai une assez grande capacité à sentir (imaginer ?) la « force » autour de moi, et ça me fait pleurer.
les pensées disaient : rien. je sentais l’absence et cette absence était comme un manque au creux du ventre. en même temps qu’avec la voix de n., ce dont elle parlait, cela m’arrivait. je ressentais une « présence », quelque chose que je ne peux pas vraiment qualifier de « force », mais c’était agréable, émouvant.