tout est choc à l’enfant

Publié le Catégorisé comme brouillonne de vie Étiqueté , , , Aucun commentaire sur tout est choc à l’enfant

Sur FB, cette photo et ce texte de de Viviane Perelmuter
29 juillet

Ce jour-là, il y avait une parade dans la ville et j’avais remarqué l’enfant.
C’était l’expression indéfinissable de son visage et la positon de son corps, souple et solitaire, espiègle et grave…
Singulière gravité de l’enfance, si loin de la naïveté à laquelle on l’associe souvent.
C’est que tout est choc pour l’enfant, tout est matière à s’étonner puisque tout est nouveau.
De là, un pouvoir immense à s’émerveiller autant qu’une forme intense de révolte, qui préserve du renoncement et de toute résignation.
S’y ressourcer… tâche infinie pour l’adulte

mon commentaire:

25 août
tout est choc à l’enfant…. l’expression m’éclaire et résonne avec ma lecture actuellement de W. Benjamin qui, dans Expérience et pauvreté, préconise de s’en rapporter à l’enfance pour survivre justement au choc de la première guerre mondiale. comme un répondre au choc par le choc, se mettre au niveau du choc pour en répondre. prendre acte de l’oubli auquel force le trauma, faire table rase (prendre acte de c que la table a été rasée) et inventer. pour répondre au choc de la barbarie, devenir de nouveaux barbares en retrouvant le premier choc de l’enfance, qui seulement peut permettre d’opposer une réponse valable à l’évènement. et donc répondre du réel par le réel. une réponse qui troque la plainte pour le jeu. excusez-moi d’avoir été si longue, j’essaie ici de resserrer quelque chose, que je perçois du texte de B.

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