fine robe à l’âme

6 mars 2011 | mars 2011 | art, RÊVES | , , , , , |

dimanche  6 mars

inondations rue Tiberghien. je monte escalier. à l’étage de l’atelier énorme geyser d’eau me saute à la figure, un parapluie cassé git au sol. me dirige vers la salle de bain (avais dit à la femme en bas que j’allais me laver, m’habiller), mais l’évier de la salle de bain a disparu  (je crois que je me demande comment ça va être réparé, je crois que je me dis que ça ne sera jamais réparé).

je continue mon ascension. je pense que tout est pourri et je me dis qu’il suffira qu’il pleuve 2 jours de suite pour que tout s’effondre et que tout ce qui se trouve dans les étages sera définitivement perdu. ma mère que je croise n’a pas l’air de me croire.

j’arrive tout en haut. une gigantesque armoire me bouche l’accès et pousse l’échelle à laquelle je grimpe. JF me crie de d’abord laisser passer l’armoire qu’il s’apprête à jeter. je lui dis que c’est hors de question et  lui demande d’arrêter de pousser l’armoire et de me laisser passer.

il voulait pousser l’armoire pour la sauver sans doute. je me demande ce qu’il serait passé s’il avait réussi à pousser l’armoire, poussant l’échelle du même coup, et restant, lui, alors bloqué en haut. condamné à rester bloqué en haut. sans compter que le contenu de l’armoire aurait probablement été perdu.

des vêtements dans la garde-robe de ma mère. des vêtements dans la mienne, celle de mon enfance, la petite blanche, avec un petit théâtre, des vêtements que je ne connais pas, neufs. je me réveille à la vue d’une longue robe lamée.

 

comme une sorte d’atelier à ciel ouvert

2 avril 2013 | avril 2013 | à propos | , , , , , |

Comme une sorte d’atelier à ciel ouvert.* Aucun lecteur ne peut suivre ce travail en transformation perpétuelle. C’est un objet mouvant dont il faudrait que j’arrive à extraire certains morceaux  pour les publier sous une forme qui devienne définitive,  que je ne puisse plus modifier. Soit sous forme de livre, soit ailleurs sur l’internet,  mais plus chez moi,  de façon à ce que je ne puisse plus intervenir,  modifier encore.  Que je m’en sépare donc, quitte l’état de gestation… 

* Atelier, oui,  je me suis rendu compte que c’était ça que je reproduisais : l’atelier de mon père. L’atelier où il travaillait,  où nous ne pouvions pas rentrer… Ce lieu secret,  interdit,  de son désir. 

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