je sors d’un rêve si long si bon
Sors d’un rêve si long, comment l’écrire, si long si bon. Tout à l’heure psychanalyste, on est lundi, cette envie de lui donner une toile de mon père, apparue claire au sortir du rêve. Cette question aussi : pourquoi l’inconscient me ferait-il pareil « cadeau » – ce tableau d’une boucle bouclée, d’un parcours de mon analyse. cadeau.tableau.o.o.ca.ta.
Comment écrire, par quoi commencer. Comment ne pas oublier.
D’abord la dernière image/cène (nous sommes plusieurs assis à longue table) : assise à côté du propriétaire du lieu, châtelain, lui dis « Oh! regardez comme c’est beau chaque fenêtre, on dirait une peinture différente » (hier expo photo) – grands paysages, très verts (comme les haricots, petits pois surgelés de la veille).
Avant ça, F venu me chercher. Avais passé la nuit dehors, avec Jules aussi, dans ce château, qui n’avait pas été pas tout de suite un château mais l’est devenu, en cours de route.
Passé la nuit là, à perdre mon sac, un paquet de feuilles, un classeur. 3 choses, 3 objets. Jules aussi perd ses affaires. Les cherchons. C’est ce qui nous a empêché de partir, les cherchons, les retrouvons, les reperdons. Ou, je perds Jules. Jules.chose.
J’arrive là parce que je sors de chez mes parents, parce que je cherche un parodontologue, parce que j’ai une maladie des gencives, mon … (mot manque), ma couronne a sauté, je risque quelque chose de très grave, je veux aller chez le parodonto ou le dentiste mais je m’aperçois en sortant de chez mes parents, qu’au lieu de me diriger vers chez lui, je me dirige vers l’appartement de Dimitri (qui était d’ailleurs déjà là avant ça dans le rêve). Je me rends compte que je ne sais pas du tout où il habite.
Bon, faut que j’y aille.
muguet
toute la famille (le père, la mère, les frères). nous devons faire nos bagages, peu de temps avant le départ de l’avion ou du train que nous devons prendre. nous sommes probablement sur un lieu de villégiature ( mer ou/et Ardennes). c’est moi qui prépare les bagages, inquiète et désireuse de prendre de l’avance. les autres ne sont pas là. Il y a deux valises à remplir (la grande noire, la petite blanche).
ex-analyste (celui de Brux.) assis/enfoncé dans un fauteuil, raconte quelque chose, en fait c’est à la radio qu’il parle. il parle de lui, raconte sa vie. à la fin de l’émission, il annonce l’émission suivante, et parle d’une chose qu’il ne racontera pas avec un sourire malicieux.
l’émission terminée, il reçoit un bouquet de fleurs, blanches. le bouquet comprend deux sortes de fleurs : une sorte de muguet ainsi qu’une autre sorte que je n’en connais pas, qui ressemble plutôt à une longue herbe. les muguets ont cette particularité que leurs clochettes longent toute la tige, depuis la base.
toutes les plantes sont rassemblées, car elles ne seront pas emportées dans le voyage. analyste retire une paire de fleurs de son bouquet, je lui dis que j’en veux bien moi aussi. il me donne celle qu’il tient.
aucune possibilité d’interpréter ce rêve, me semble-t-il. lié certainement à ce que j’ai écrit récemment, et il m’en a coûté, à propos de ma première séance d’analyse.
il n’y a que le muguet auquel je pourrais m’arrêter. muguet, qui résonne un peu avec mon nom. muguet aussi de la fête du travail. muguet qui évoquerait le lys, fleur préférée de mon père. ou encore muguet que Gabriel tend à Marie quand il lui annonce qu’elle va porter un fils. ou encore cette maladie de la bouche dont j’ai déjà dû souffrir?
un canal des lacaux
lettre en g. lettre rêvée.
lettre.en.gère
~
un canal, des canaux. un seul canal. un lacan, des lacaux. canal lacan. lacan triste.
~
en cette étrange ère. VIVRE LIVRE
le nom de cette femme, Ornelle
avec qui Fred me trompe.
- être trompée
- ornelle, or not
- ornelle, orner
- corneille, corps né lien (choix)
- cornelia – deuxième prénom de ma mère ANNA IDA CORNELIA
- je disais autrefois n’aimer pas les corneilles
seul l’éléphant trompe énor
en réalité, je ne déteste pas taquiner l’idée qu’il me trompe. Qu’existe la déesse K.
ou encore
qu’il me trompe et que je m’expulse
que tout s’ex pulse
la grande ex pul sion
le tralali lala
derrière le masque d’une colonne, il nous reste encore à boire à ma mère et à moi
« Suis au restaurant avec ma mère, un restaurant italien. Je lui explique la différence entre grand A et grand A barré.
Le patron du restaurant intervient. Il veut qu’on parte parce qu’on ne consomme plus rien. Or, il nous reste à boire. Cependant, me dis-je, d’où il est, il ne voit peut-être pas nos verres, masqués par une colonne.
Le patron s’adresse à ma mère. Je me lève et lui dis qu’il se comporte très mal. »
qu’un analyste n’ait pas vu, ou risque de ne pas voir, qu’il nous reste encore à boire, à ma mère et à moi.
(fumée)
10:53 – pas du tout facile d’arrêter de fumer. enfin, ça on le sait. d’après notice patch, si je ressens besoin, c’est que patch pas assez fort. pour ça, que j’ai acheté bonbons à la nicotine. pour compléter. or, bonbons à la nicotine sont tentants, pour ça que je n’ai pas acheté chewing gums qui le sont plus encore. pas pesée ce matin. bon. ai commencé à travailler. pas depuis très longtemps. stan est là, mais pas réveillé, malheureusement pour Jules. ai fait rêve cette nuit que je devrais noter, mais très long. lu hier soir, Ulysse. m’endors difficilement. après minuit. je ne sais pas comment fait Fred pour se lever.
14:22 – soleil éclatant, surprenant. jules à la halte. je suppose qu’il vaut mieux avoir envie de sucer un bonbon à la nicotine que d’avoir envie de fumer.
15:24 – bon, i must go (cher docteur g.)
Sans titre
// je fais mal fait je fais fais mal je fais fait mal (je me suis mise à la peinture des murs, finalement, et c’est mal fait, je me torture, c’est fait, c’est mal fait //