– Écrire un éloge du sommeil. –
Aux abois d’or La belle Aux abois dormants Belle aux abois Belle eaux aboient Dort Aux abois d’or
Belle aux abois, dors
Ma roue, ma ruelle
(le trauma c’est le monde)
t’es tue, tu t’es tue.
Privé et abandonné < le monde à distance d'une lettre
– Écrire un éloge du sommeil. –
Aux abois d’or La belle Aux abois dormants Belle aux abois Belle eaux aboient Dort Aux abois d’or
Belle aux abois, dors
Ma roue, ma ruelle
(le trauma c’est le monde)
t’es tue, tu t’es tue.
… que «le désir de l’analyste n’est pas un désir pur » et que « c’est un désir d’obtenir la différence absolue ». Il précise alors que la différence dont il s’agit est celle qui «intervient » quand le sujet, « confronté au signifiant primordial », « vient », pour la première fois, « en position de s’y assujettir ». Une telle différence s’avère, dès lors, être « lisible » sous la forme d’un intervalle – que ce soit celui de la division du sujet ou celui de la sexualité.
Pierre Naveau, Désir de l’analyste
Le concept freudien, sur lequel Lacan se fonde pour proposer ici la notion de cause est celui de Nachträglichkeit, l’effet de rétroaction, où …
Lire la suite → “trauma, désir de l’analyste, après coup”
« Lacan a cueilli dans la bouche d’un de ses patients une formule qu’il a adopté, qui faisait du symptôme l’équivalent de points de suspension, qui faisait du symptôme un etcaetera. C’est une façon d’exprimer à partir d’un signe de ponctuation de l’écriture, que la parole, celle que l’analyste demande, celle qu’on lui donne dans l’expérience, dépend d’une écriture, s’articule à la permanence d’un symptôme qui itère. Une itération c’est une action qui répète un processus, et, une fois évanouis les mirages qui se dissipent dans le désêtre, au-delà du désêtre, il reste l’itération, et l’itération du symptôme est référable à ce qu’on appelle un semelfactif – semel ça veut dire en latin « une fois » …
Lire la suite → “au-delà de la passe, le symptôme comme auto-similaire”
« […] Un autre point m’a paru intéressant à relever dans ces témoignages. Il s’agit du rapport à la parole. Ainsi, à plusieurs reprises, ces enfants, ces mères disent qu’ils préfèrent ne pas parler. Qu’ils préfèrent ne pas dire ce qu’ils ressentent, ce qu’ils éprouvent car sinon, c’est trop difficile. Cette limite à la parole est un indice de l’impossible. Elle indique l’au-delà de ce que la parole peut dire, l’au-delà de ce qu’elle peut vouloir dire. Face à cette rupture dans la vie, la parole ne fait qu’écraser le réel par l’imaginaire, et c’est proprement insupportable. La défense est nécessaire. Elle passe par un silence, un oubli de la réalité, un oubli calculé dont certaines mères ont …
Lire la suite → “Un autre point m’a paru intéressant à relever dans ces témoignages. Il s’agit du rapport à la parole.”
Tracey Emin: Why I Never Became a Dancer, 1995 from MOCA North Miami on Vimeo.
Tracey Emin, découverte à Miami, ce musée d’art contemporain qui ne montre qu’une seule exposition, d’un seul artiste, et encore, petite exposition, d’une grande découverte, artiste, Tracey Emin. My story looks so much like hers. So I thank you, Tracey Emin.
Tant pour nous défendre du réel de nos habitudes que pour nous en rapprocher, en faisant une place au réel de ce qui n’est pas nous, de ce qui ne va pas dans le sens de notre inclinaison « naturelle », j’ai mis au point pour mon fils Jules, 9 ans, et moi-même, un mini-programme informatique que j’ai nommé Balthazar (( Texte publié (en partie) sur le site du 9ème Congrès de l’AMP, Un réel pour le XXIè siècle, dans sa rubrique « Bouts de réel ».).
Balthazar ne fait rien de plus que de choisir au hasard, dans une liste que nous lui soumettons après l’avoir mise au point ensemble, l’activité qui sera la nôtre quand notre désir …
Lire la suite → “Au hasard Balthazar !”
très bien. On ne bouge plus.
– catégorie à créer : celles restées sans réponses –
hier soir, pour mémoire, avec Dominique
CONFÉRENCE AUTOUR DU THÈME DE LA LAMENTATION AU CINÉMA AVEC GEORGES DIDI-HUBERMAN, ARNO GISINGER ET JEAN MICHEL FRODON
Vendredi 9 mai à 19hNOUVELLES HISTOIRES DE FANTÔMES traite de la vie fantomatique des images dont notre présent, autant que notre mémoire – historique ou artistique –, est constitué. Arno Gisinger présente notamment Atlas, suite, (2011-2014) un essai photographique, un montage à la fois sensible et conceptuel d’images, une suite de « fantômes d’une exposition » se déplaçant en continu sur les cimaises du Palais de Tokyo. Georges Didi-Huberman rend un hommage à l’oeuvre d’Aby Warburg dont le grand atlas d’images – intitulé Mnémosyne, nom grec de la déesse de la mémoire et
«Flamme éternelle» en tant qu’œuvre d’art – contrairement à une manifestation culturelle – prend position pour l’expérience «Art». «Flamme éternelle» veut marquer une percée au- delà du consensus et de la consommation culturelle. Seul l’art compte, seules la poésie, la philosophie et la littérature peuvent aider. En tant qu’artiste j’invite des philosophes, des écrivains et des poètes parce que je pense que se confronter à leurs idées, à leurs pensées peut nous aider à nous confronter au temps dans lequel nous vivons. Elles peuvent nous aider à nous confronter à la réalité dans laquelle nous nous trouvons et elles peuvent …
Lire la suite → “Ce qui est nouveau et ce qui est important dans «Flamme éternelle» par Thomas Hirschhorn”
Quand on arrivé, c’était comme ça, tu vois, . Ah oui, nous avons rencontré Meda. Elle s’en allait. Elle nous a dit qu’ils avaient déjà beaucoup parlé. Et nous avions convenus de nous revoir là. Nous voyions les gens qui parlaient, assis autour de la flamme, avec ce grand panneau au-dessus d’eux, sur lequel il était écrit « ICI ON PEUT ENTRETENIR LA FLAMME. VENEZ ET PARLEZ, ON VOUS RÉPONDRA « , et c’était signé Jean-Luc Nancy (que j’aime bcp, et que F n’aime pas). Mais nous ne sommes pas restés là, nous étions trop curieux du reste. …
Lire la suite → “les images”
enchantée donc l’autre jour par soirée passée avec Dominique au Palais de Tokyo, une conférence avec Didi-Huberman (par ailleurs annoncée entrée libre sur papier et sur le site, sans qu’il soit fait mention qu’elle était conditionnée par l’achat d’une entrée pour l’exposition (10 euros (qui deviendraient zéro si je m’inscrivais comme demandeuse d’emploi)).) Arrivées tard, nous n’avons pas eu le temps de voir l’expo avant la conf, tandis qu’après, comme j’eus l’idée qu’il fallait que nous nous posions d’abord un petit peu, rapidement, avec une petite bière, pour pouvoir la visiter ensuite – avant la fermeture des lieux, à minuit, la …
Lire la suite → “flamme éternelle, parenthèse (prolégomènes sur le désir)”
Je te parlais de Flamme éternelle, l’exposition gratuite au Palais de Tokyo,
http://flamme-eternelle.com, de Thomas Hirschhorn. Jules ça l’a rendu fou. Il disait que c’était le paradis. Il disait « On aurait dit qu’il n’y avait pas de loi
C’était le chaos.
J’ai de nouveau eu le sentiment très fort que tout était possible.
J’ai pensé que maman allait le sentir aussi, qu’elle allait sentir que j’avais raison, que tout était possible. » Il disait ça à son père, dans la voiture, au retour. « Qu’il y aurait pu y avoir la révolution. »
Il y avait du papier, de grands
Je n’ai toujours pas écrit ce que je voulais.
En fait l’événement #flammeéternelle a complètement phagocyté dans mon esprit ce qui n’en constitua pourtant pas moins un, la veille, l’événement de la rencontre Nouvelles histoires de fantômes avec Didi-H. et Arno Gisinger.
Les deux démarches diffèrent totalement mais l’une me touche autant que l’autre – à la différence que l’œuvre Flamme éternelle a tellement touché Jules et F. Qui sont tout de même les personnes avec qui je vis. Et la réaction de Jules, rare et belle, et juste, splendide dans sa spontanéité, a immédiatement mobilisé ma responsabilité : comment …
Lire la suite → “Quel « tout possible »?”