Quel nom pour qui n’a de cause que de ce qui s’absente de toute représentation, qui n’a de cause que ce qui rate. Consentir au semi-ratage comme antidote. Rater jusqu’au ratage.
Et quelle présence physique ? Quel atour ? Ou quel trou dans le miroir ?
Ou encore : ce qui n’est pas nommé existe. Tressaille le corps estampillé d’un nom. Baptême. Miracle d’une trahison par où s’engouffre l’affre du désir et de l’amour.
Errance de ce qui avance sans nom.
Miroirs recouverts se fier au seul regard aimant, à la parole donnée.
Avancer les bras tendus devant soi, recueillants la certitude.