mon analyste n’aime pas l’idée que je travaille au blog

Publié le Catégorisé comme brouillonne de vie Étiqueté Aucun commentaire sur mon analyste n’aime pas l’idée que je travaille au blog
21h17

fatiguée fatiguée. beaucoup marché aujourd’hui, pense pas avoir rien publié. ah mais si, ce matin, avant d’aller chez l’analyste, un texte incroyable pour moi où il est question des fracassemeurs et de ce qui « fera cas », je ne sais pas comment je suis tombée là-dessus, un texte datant du mois de mars 24 et de la lecture de Gaëlle Obiégly qui m’avait tellement impressionnée et qui a probablement modifié quelque chose de mon rapport à la maladie et à l’écriture. retrouver ça m’a amenée à vouloir ramener sur le site toutes les notes Obiégly, il y en a pas mal. j’ai commencé à les travailler. mais comme elles se mêlent à des événements dont je ne pense pas que je voudrai jamais parler sur le site, que je dois camoufler, transformer, il faut que j’y aille doucement, réfléchir. idem d’ailleurs par rapport à Obiégly, délicat. heureuse de la retrouver, ça m’a donné envie de la relire. mais suis en plein Kafka.

vu l’analyste. elle, n’aime pas l’idée que je travaille sur le blog. elle veut que j’écrive un livre… est-ce que c’est décevant ? c’est troublant. aucun analyste, jusqu’à présent, n’a soutenu le blog. il m’est arrivé de penser que les choses auraient pu tourner très différemment pour moi si cela avait été le cas. si j’avais trouvé quelqu’un qui puisse m’accompagner, un peu, là-dedans. mais ils n’enveulent pas. avant mon analyste actuelle, je pensais que ça tenait au fait que je parle trop de psychanalyse, que je me mêle de psychanalyse, mais HP, non, ce n’est certainement pas ça qui l’arrête. elle me dit : pourquoi est-ce que vous ne vous mettez pas à écrire? mais j’écris. tout de même, il me semble que j’écris. ça ne la convainc pas. ce qui l’arrête, c’est la virtualité. je pense que ce que je fais, le fait que ce soit sur internet, sur écran, c’est ce qui le rend illisible. ça, c’est bien possible. et puis, je me dis, mais ce serait tout pareil sur papier. enfin. il faut que je poublie tout ça (comme aurait dit lacanà, il faut que j’en finisse. ne pas croire que je ne sois pas ici dans quelque chose de fini, de finissable. ça se finira dans les petites publications dont j’ai parlé, qui seront extraites du blog. 

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