Dormi jusqu’à 6 heures, contente, départ dans quelques heures.
Je continue à tester les champignons médicinaux dont j’attends tellement. C’est quelque chose dont j’ai un peu honte, dont je ne parlerai pas beaucoup.
L’autre jour quand je suis arrivée dans la grande salle de la maison de repos, par deux fois ma mère m’a montré sa langue, indiquant qu’elle lui faisait mal et que je découvrais dans un état lamentable. Je crois qu’il s’agit d’une mycose. Un muguet buccal, non? Il m’est arrivé quelquefois d’en avoir. Est-ce lié à Candida Albicans, s’agit-il-il de ce champignon? Il me semble que c’est ce qu’on lit.
En rentrant, je ne sais pas pourquoi, peut-être me souvenais-je de choses par le passé lues, j’ai fait une recherche internet sur…. « alzheimer et mycose » qui a étonnement donné quelques résultats intéressants…
Des recherches ont révélé qu’il y aurait bien un lien entre affection fongique et alzheimer. Cette hypothèse repose sur l’examen de tissus cérébraux de personnes décédées, dont la moitié avaient souffert d’Alzheimer : il s’est avéré que tous les alzheimer recelaient des traces de champignons, que ce soit dans différentes zones du cerveau ou dans les vaisseaux sanguins. Donc, il y a même eu l’idée qu’un antifongique pourrait soigner l’alzheimer.
C’est quelque chose qui m’intéresse, aussi en raison de mes grandes inquiétudes, de mes propres pertes de mémoire, parce que je suis tellement convaincue que je finira moi aussi par l’avoir, l’alzheimer (j’ai tellement embêté un médecin un moment qu’elle a fini par me faire faire un scanner qui s’est avéré tout à fait bon), et que ma vie est toute orientée par ça : comment éviter ce malheur, comment le retarder autant que possible. Les souffrances par où j’ai vu ma mère passer, je ne crois vraiment pas que je puisse le supporter, ni d’ailleurs le faire supporter à mes proches. Mon analyste répond à ces inquiétudes que je ne suis pas mère. Je la regarde alors silencieusement.
(Il y a ce comme ma mère, il y a ce dans la peau de ma mère, il y a ce je suis ma mère. cela existe. il y a la maladie de ma mère, il y a les symptômes que j’ai repris d’elle, tout cela il y a. il y a d’ailleurs, tout au long de ma vie, jusqu’à très récemment, l’obligation où je me suis sentie de combattre à toute forces cette pente, surtout pas comme ma mère, surtout ne pas faire comme ma mère. ma foi, en mes vieux jours, après l’échec d’une vie entière, je peux dire : dans la peau de ma mère, y a des moments c’est doux . Il y a donc ce qui pourrait n’être « que » psychologique, et qui pourrait encore se modifier, bouger, et il y a ce dont j’ai fait l’expérience, de me soigner, à ma façon, cette autre façon d’être malade, sur laquelle je me trouve avoir finalement plus de prise. Car oui, le jour où j’ai pris du CBD, j’ai recommencé à dormir et cela me soigne de faire un régime anti-candida, le fait seulement de faire régime me soigne… Si je vais mal, je suis là, je tombe dans puits sans fonds, me hisser, m’accrocher au cadre d’un régime, me hisser, poser une jambe, puis l’autre, me relever, c’est une façon de retrouver une forme de régulation, de reprendre le contrôle, de m’obséder d’autre chose que de l’inanité absolue de ma vie. Cela seulement, déjà, a ses mérites. Indépendamment des effets indéniables sur ma santé en général. )
Donc, secrètement, je mène mon petit combat. Qui passe par l’attention à la santé de mes intestins, mais aussi de mes dents et de mes gencives, la traque de toute manifestation d’inflammation, quelques précautions avec l’alimentation, l’accumulation de tout un arsenal de poudres et de potions, et la recherche d’un travail d’écriture à mener. Ah, je suis par ailleurs également convaincue que chaque que je fume, cela entraîne insomnies et fracassemeurs. Ce pourquoi j’ai finalement, récemment (enfin), totalement arrêté de fumer (Et si: une séance d’hypnose sur internet aura suffit.)
Mon analyste croit, elle, en l’écriture, point.
Alzheimer : et si une mycose était à l’origine de la maladie ?