Je disais donc :
« le tout nécessaire –
la nature du tout est d’être
nécessaire la nécessité c’est le tout Et au tout il ne peut être renoncé
car le TOUT, fondamentalement, est la singularité même.
il n’y a de tout que d’un. de jouissance, il n’y a que d’un, Seul.
il n’y a de tout que de jouissance,
et à aucune d’aucun, il ne doit être renoncé (au nom de quel Autre qui n’encaisserait pas l’Un? ) «
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la modalité du nécessaire selon Lacan, dite la modalité de « ce qui ne cesse pas de s’écrire » (le symptôme) ( que jusques il y a peu j’appendais à la pensée: en pensée, en effet, « ça » ne cesse pas de s’écrire), ici, ce nécessaire, je le dis tout, je le dis jouissance : la jouissance, en lettres de jouissance, non en lettres symboliques, s’écrit toute, sans cesse.
et, « ce qui ne cesse pas de ne pas s’écrire« , par quoi Lacan désignait le réel, ça ne cesse pas de ne pas s’écrire en lettres symboliques, en mots, dans le symbolique, dans le langage.
tandis que, ce qui ne cesse pas de ne pas s’écrire dans le symbolique (impossible) , ne cesse pas de s’écrire en lettres de jouissance
un rien et un tout ici s’opposent. rien symbolique, tout réel.
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blablabla
« Y a ce qui peut ne pas cesser de s’écrire / jouissance hors sens, écriture de l’un, écriture de n’importe quoi, et donc possibilité de l’écriture, et donc question du moment de l’advenue du sens, et donc intérêt de cette écriture, qui est écriture de jouissance, que l’obsessionnel fantasmatiquement translate en écriture symbolique, qui ne se paye que de mots : son tout s’écrit, où l’Autre ne manque de rien.
Là et hors sens, ça s’écrit.
Paradoxe – à quel moment le sens adviendrait-il ? Au moment où ça cesse de s’écrire en lettres de jouissance pour s’écrire dans le langage, dans le symbolique. Quel est ce moment? C’est le moment où ça se donne à lire, par l’autre. Dans la contingence. Au moment où ce qui ne cesse pas de s’écrire cesse de s’écrire, où le manque apparaît dans la lecture de l’autre, advient la possibilité du sens, pris ici comme moment hors jouissance, pris ici dans sa perte, comme place creusée du désir.»
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« puisque ce n’est que des lettres que se fonde le nécessaire, comme l’impossible, dans une articulation qui est celle de la logique. Si ma façon de situer les modes est correcte, à savoir que ce qui ne cesse pas de s’écrire, le nécessaire, c’est cela même qui nécessite la rencontre de l’impossible, à savoir ce qui ne cesse pas de ne pas s’écrire, qui ne peut s’aborder que par les lettres. » JL