l’insavoir

rêvé cette nuit que je n’en n’avais pas le droit, pas le droit de dire, parce que   je ne suis pas diplômée. mon étonnement, ma stupéfaction.

de cela pourtant dont il est question pour moi.  trouver comment dire ce qu’il est  à  ma portée de dire.   depuis mon inintelligence même, mon ignorance, dire  depuis ce qui me retient de savoir à  la façon universitaire, la culture que je n’ai   pas, mon histoire & ma géographie que je n’arrive pas à  retenir, malgré mes efforts nombreux.

m’étais endormie hier, pensant que si ma mère, elle nous angoissait tant, c’est qu’elle est une femme, elle aura beau eu, recouvrir ce trou, de son silence, de sa bonté, du don d’elle-même, rien n’y


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Variations sur Deux notes, Philippe Cullard

Jacques Muller, Mère et enfant, 1971Exposé à Strasbourg le 7 mars 1999, à la Journée d’étude Metz-Nancy-Strasbourg, « L’enfant, l’adolescent et l’agressivité ».

La partition de la symptomatologie infantile que Lacan expose, en quelques lignes denses, dans ses « Deux notes »1  remises à Jenny Aubry, peut en imposer, à une première lecture – parfois retenue dans notre communauté – pour une correspondance avec la dichotomie classique névrose-psychose.

Cependant, dans le commentaire de Jacques-Alain Miller intitulé « L’enfant et l’objet »2 , cette division de Lacan en, d’une part, symptôme relevant du couple des parents, et d’autre part, symptôme du ressort de la relation prévalente mère-enfant, n’est clairement plus référable à cette opposition simple de structure. Ce commentaire constitue, au surplus, une synthèse


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un peu plus vite, peut-être ( et l’objet cruel de l’angoisse)

Cette publication est la partie 21 de 22 dans la série Pour en finir avec les antidépresseurs

Donn, au lit, une Q suffisante de degrés, lundi 29 février, 23:16

Je lis.

« Le ciel nous tombant sur la tête serait un bonheur. Caractère incompréhensible de Ia superstition gauloise. Quand ça arrive, c’est là, et sans doute n’y a-t-il rien dans tout ce qui arrive ou peut arriver qui soit aussi près de vite ou de rien. Savoir l’éclair garder serait la vraie, l’impossible devise. Art de vivre ennemi de la fiction, du rêve, du vague (rien est à l’opposé de vague).»

« DP ; ou le Dictionnaire Portatif de Daniel Pommereulle » de Jean-Christophe Bailly  IN Ferdinand Gouzon, Daniel Pommereulle


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