en ce qui me concerne, non. simplement non.
rêvé cette nuit que je n’en n’avais pas le droit, pas le droit de dire, parce que je ne suis pas diplômée. mon étonnement, ma stupéfaction.
de cela pourtant dont il est question pour moi. trouver comment dire ce qu’il est à ma portée de dire. depuis mon inintelligence même, mon ignorance, dire depuis ce qui me retient de savoir à la façon universitaire, la culture que je n’ai pas, mon histoire & ma géographie que je n’arrive pas à retenir, malgré mes efforts nombreux.
m’étais endormie hier, pensant que si ma mère, elle nous angoissait tant, c’est qu’elle est une femme, elle aura beau eu, recouvrir ce trou, de son silence, de sa bonté, du don d’elle-même, rien n’y fait. chez nous, ça a été ça, les hommes parlaient.
l’horror feminae.
inventer une autre parole. ne pas faire à l’instar.
de la difficulté-même, se réjouir.
rapidement j’ajoute, eau au moulin, à propos de l’homme revenu, d’Afrique, l’Africain :
- le premier homme garçon que j’ai connu (au sens biblique) était MULATRE (albert)
je m’appelle müller, ça vous fait le « MÜL »
le fantasme de ma mère : mourir martyre, ne pas, trahir, sa foi. mourir, brûlée, vive sur des
charbons ardents, à petit feu. ça vous fait « LÂTRE »
ah ma mère, ce grand amour pré-génial
ah mon lacan rêvé par moi grand saint et martyr de la psychanalyse
- L’A-FRIC
bon, là c’est compliqué. de fric je n’en ai point et déteste m’en faire. j’ai bien pensé à cette chose dite par miller à l’un de ses cours sur ce qui, selon lacan, pouvait motiver un psychanalyste, une raison d’être analyste, laquelle ajouta-t-il n’avait pas été la sienne : le fric. j’avais pensé, ha ha, moi qui déteste en avoir, qui n’aime rien tant que d’n’a’voir rien, ça pourrait m’en faire, une bonne de cause, d’être analyste, d’me faire un métier, et c’est peut-être ça, qu’il voulait me dire, l’ex-analyste, quand il ne cessait de me répéter : vous savez, c’est un métier comme un autre. ha ha, mon indignation. mon petit a me ferait du fric….
- Le retour
ce rêve commence par mon père revenu de la mort. et se termine par la rencontre d’une homme revenu d’afrique ou africain
l’afrique, la mort (mon grand désir)
mes principaux combats consistent à
f aire quelque chose plutôt que
r i en
les jours v i d es o ù rien ne cherche rêve même de s »écrire
les jours v oué s à l’oubli