du trauma d’une conversion à l’envers

depuis donc que l’homme qui me sert d’analyste m’a dit une certaine chose, que j’ai très rapidement oubliée, je n’ai plus cessé d’être malade, en dehors du séjour à donnery où il me semble que j’ai surtout pénétré plus avant un désir de tout quitter rien emporter dont j’ai du mal à revenir.

que m’a dit cet homme? m’a-t-il seulement découragé (interdit!) de demander à être membre de l’acf? ou m’a-t-il également interdit d’être analyste? quels ont été ses mots, sur quoi portaient-ils? – vous avez fait cette démarche malgré mon interdiction? – ah, bon, oui, quoi, vous me l’avez interdit? dites-moi? – mais, je ne vous l’ai pas spécifiquement interdit, enfin cela fait 6 mois (6?) que j’essaie de


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rêve : Les animaux fantastiques

3 mars 2012, 12h54

les animaux fantastiques, rêve de cette nuit

une pièce qui comporte de très nombreux animaux, dont je me souviens seulement d’un ours brun. de cette pièce, de ces animaux qui vivent là en toute quiétude mais aussi en toute indifférence, je décide de m’occuper.

je les nourris, leur parle, circule entre eux. du coup, ils se réveillent. l’un ou l’autre s’échappe. ils se réveillent, ils se battent, ils se réveillent, l’un ou l’autre m’attaque.

un ours brun, deux loups blancs. l’un ou l’autre chien. un singe.

j’avais laissé des pots accrochés en hauteur, d’oiseaux, se dessécher complètement, je décide de les faire revivre également, or, lorsque je les arrose, ai-je mis trop


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Catégorisé comme RÊVES

lit

Il m’est difficile de l’affirmer, mais la nécessité d’écrire m’apparaît de plus en plus clairement. Je ne vois plus ce qu’il me reste d’autre à faire. D’autant que je renonce à la psychanalyse, à être analyste, ainsi qu’à insérer mon travail, d’une façon où d’une autre, à celui de l’École de la Cause freudienne. Ce détachement de l’École, résultat d’une suite de circonstances, voire de déboires que j’ai eus avec elles, ainsi que de ma dernière, et ultime, séance d’analyse, se renforce du sentiment de la liberté que ce détachement pourrait me procurer et d’une valeur nouvelle que j’accorde à cette liberté. Parce que leur rencontre est encore très proche, j’ajoute que ma récente découverte de l’oeuvre de Walter Benjamin


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« laisse tomber l’essentiel » (citation)

Jules a des difficultés avec les jeux et la télé. Enfin pas lui, moi. Moi, je lui fais des problèmes avec ça. Ça m’inquiète qu’il ait tout le temps envie de ça, que ça soit « tout le temps dans sa tête » comme il dit. Je ne sais pas comment réagir.

Quelle serait la meilleure manière d’accueillir cette première manifestation d’addiction?

Je refuse, j’interromps. Nous refusons, nous interrompons. Moi, plus souvent que F. Et nous, moins souvent que nous ne « devrions », crois-je. Et puis aussi, parfois nous disons « OK pour une heure », et nous le laissons plus longtemps que ça, devant son écran (et d’ailleurs, il le sait, bien sûr, qu’il peut compter là-dessus…) Parce …
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de la nécessité de faire table rase

Puisque évidemment il y a addiction et addiction. Et que ce serait très intéressant de faire passer à l’addiction tout ce qui pour nous est important. Se servir de l’addiction pour jouer un tour à l’inhibition.

Pressentez-vous, comme moi, qu’il pourrait y avoir un lien entre addiction et  « nécessité » – « ce qui ne cesse pas de s’écrire »?

Amener l’addiction ( jouissance de l’un, du one more) au service du désir (absence de l’autre, nevermore)

Le lien entre l’addiction à l’internet, aux ordinateurs, aux écrans, et « ce qui ne cesse pas de s’écrire »:

La prise dans l’écrit, le binaire, le programme, l’image.
« ce qui ne cesse pas de s’écrire » : fantasme


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11h59, nouvelle heure d’été. Me réveille. Pris Lysanxia pendant nuit cause cigarette fumée hier. Veux écrire, suis installée comme hier, pour le faire, mais. Bois des cafés. Fume ma cigarette électronique. Et écris dans le lit sur mon petit téléphone. Je ne sais pas pourquoi écrire sur mon téléphone me convient. Peut-être parce que c’est plus discret et que ça convient à mon besoin de faire les choses secrètement. Peut-être simplement parce qu’il est plus rapide à allumer qu’un ordi. Ou parce que je n’y suis pas distraite par toute sorte d’autres programmes, ni par internet, accessible mais trop péniblement.

Enfin, toujours est-il que je voulais écrire quelque chose, mais je ne sais plus quoi.

rêve: Arrivée dans un pays, je perds tous les autres.

Première pensée du réveil qui vient de sonner : « Je crois que je fume trop de cigarettes électroniques ». Qu’est-ce que c’est que ça? Oui, mais pourquoi n’aurais-je pas ce genre de pensée? Oui, mais pourquoi l’écrire? Pourquoi, tout de suite, vouloir l’écrire, ce vouloir l’écrire ? J’ai la bouche empâtée de. Je ferais mieux de boire un café. Qu’est-ce qui cloche? Tiens oui,  j’ai rêvé, triste rêve.
« Arrivée dans un pays, je perds tous les autres. Plutôt les autres me perdent-ils m’oublient-ils, m’omettent-ils, me lâchent-ils. Je tourne en rond pendant des heures, j’ai des lettres à distribuer – trois je crois.  Je ne sais plus comment s’appelle l’hôtel, je ne sais plus quel bus il faut prendre.

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La psychanalyse

Comment est-ce que tout ça avait commencé? Comment est-ce que cela se termine ? Puis, se sépare-t-on de Lacan? Et comment pourrais-je jamais écrire ma séparation d’avec Lacan? C’est très difficile de se séparer de la psychanalyse. C’est très difficile, parce qu’on n’a jamais fini de lui rendre des comptes. Des comptes de toutes sortes. Parce qu’on n’a jamais fini de lui en vouloir, parce qu’on n’a jamais fini de lui deviner de nouveaux prolongements, et de vouloir les lui assurer, parce qu’on a jamais fini de sentir qu’elle va au-delà encore de ce qu’on croyait, parce qu’elle est liée aux hommes qui l’ont faites, ou qui continuent à la faire, ceux qui l’ont inventée, ceux qui l’enseignent, ceux qui …
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Donn – Jour 2

J’ai encore la bouche empâtée le matin, c’est certainement à cause de la cigarette électronique. Temps pas meilleur qu’hier. C arrive tout à l’heure, enfin ce soir. Je crois qu’on à encore des poux, J et moi. Cuisiné hier, saltimbocca aux fines herbes.

Sans titre

Je crois que l’idée qu’il faut combattre, c’est le sacrifice. Je crois que j’ai toujours eu affaire à un autre qui se sacrifiait. Je songe à ma mère.
Comment ça a agi sur moi, ce sacrifice par ma mère de son désir pour nous.
Le sacrifice consiste à faire passer son désir après celui de l’autre. Le sacrifice consiste en celui de son désir.
Ma mère a sacrifié son désir au nôtre
C’est que je sens en moi l’insondable appel du sacrifice de mon propre désir.
Mon désir est coupable du sacrifice de celui de ma mère.
Dont elle jouissait.

lundi 23 mai 2012, 11h30, toujours à donnery, partons je crois demain,

lundi 23 mai avril 2012, 11h30, toujours à donnery, partons je crois demain, je suis très triste, j’essaie de le cacher, j’essaie ça. lu hier le dernier livre de jean-philippe toussaint, est-ce bien de ce prénom qu’il s’agit? je ne sais pas. je ne sais plus. il y parle de l’écriture et de ses lectures, des lectures qui l’ont marqué. beckett, dostoievski, kafka, proust. il me donne envie de les relire. il a commencé à écrire à 20 ans. je ne vois pas comment je pourrais m’y mettre à 48. urgence et patience, je crois ça s’appelle.
 
cauchemar, cette nuit:
 
le lieu de mon TRAVAIL, très immense lieu, à bruxelles, en partie sur l’avenue LOUISE, envahi

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Sans titre

Mercredi 25. Allons rentrer. Je suis complètement malade (ulcère?). Troisième jour que je prends du Mopralpro. Très forts maux de tête aussi, et cette nuit mal aux jambes. Mal vraiment partout en fait. Enfin, acheté du doliprane ce matin. Frédéric fait les valises.
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