c’est pas-tout qui est politique

pas-tout est politique (c’est pas-tout qui est politique)
(l’universalisme du tout ne convient à rien)
au politique également il convient un concept incomplet (qu’il s’affiche comme tel, annonce la couleur)

pour ma part, le politique concerne le vivre ensemble, la polis, le comment faire pour vivre-ensemble
et ne saurait se réduire à un moment révolutionnaire qui n’arrivera pas et dont le fantasme emprisonne la pensée et  inhibe l’action.

l’art se coltinerait le même impossible, l’impossible du vivre-ensemble. (il peut ouvrir des moments de possible aussi bien que révéler la cruauté de l’impossible, de même que la part de responsabilité de tout un chacun)

pas-tout est politique

pas-tout est politique (c’est pas-tout qui est politique)
(l’universalisme du tout ne convient à rien / ne convient qu’à rien)
au politique également il convient un concept incomplet (qu’il s’affiche comme tel, annonce la couleur)

pour ma part, le politique concerne le vivre ensemble, la polis, le comment faire pour vivre-ensemble
et ne saurait se réduire à un moment révolutionnaire qui n’arrivera pas et dont le fantasme emprisonne la pensée et  inhibe l’action.

l’art se coltinerait le même impossible, l’impossible du vivre-ensemble. (il peut ouvrir des moments de possible aussi bien que révéler la cruauté de l’impossible, de même que la part de responsabilité de tout un chacun)

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alors aussi, et qui touche à la subtilité de ce pas-tout …
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sevrage, etc.

Cette publication est la partie 16 de 22 dans la série Pour en finir avec les antidépresseurs

morning (not mourning), samedi 8:51, tout le monde dort, dans la pénombre, je tapote sur mon téléphone.

gastro, suite au excès de la veille, de jeudi, m’a fait perdre 2 kilos.

ça m’est déjà arrivé, au tout début du sevrage, dans les premiers jours, cette sorte de gastro. à cause de quoi m’étais mise aux huiles essentielles (cannelle je-ne-sais-quoi, une goutte avec un peu de miel, c’est très fort, hier soir je l’ai diluée dans de l’eau chaude) et au gingembre. j’avais ensuite prolongé ça avec le massala chai et la cuisine indienne.  envie de réconfort. de senteurs, de goûts. envie …
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Un jour à Donn (avec Pomm) – l’idée est de garder l’ombre de l’oeuvre

Cette publication est la partie 17 de 22 dans la série Pour en finir avec les antidépresseurs

Donn, 7 heures 35. Dimanche, chauffage cassé. 7 degrés quand nous sommes arrivés hier, maintenant je ne sais pas.

Après vérification : 14 degrés. Peu.

Glacée la maison dort. J’écris.

Ferdinand, tu écris qu’à un moment Pommereulle adopte une « stratégie de dépouillement« , enfin, ce ne sont pas tes mots, il faudra que je les retrouve… Il se défait de ses œuvres (qu’il n’aime pas appeler comme ça), il les détruits. D’où lui vient, viendrait cette sagesse, ou s’agit-il de  la tienne ? Comment cela s’acquière-t-il ? Ou pas? Puis-je la rejoindre, c’est la question, c’est ma question, pourrais-je, vais-je pouvoir?
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… que l’Amour est fils de Poros et de Penia

Cette publication est la partie 18 de 22 dans la série Pour en finir avec les antidépresseurs

mardi 16 février 2016

taï chi tout à l’heure, à 19 heures. je n’en ai pas fait de toute la semaine dernière, j’allais mal,  il faisait froid, je voulais rester à la maison. il y avait eu le symposium tout le week-end. symposium de taï chi  où, après m’être désistée et n’être pas allée aider le samedi matin à 7 heures, offrant la dégoulinante excuse des mes angoisses,  je m’étais plus tard surprise à me plaindre encore, à S, toujours, et de mon genoux cette fois, ce qui m’a semblé trop, ce qui m’a dévoilé/révélé quelque chose de ma position, posture ( me


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dimanche 21 février 2016 – méditation et acquérir un corps, encore

Cette publication est la partie 19 de 22 dans la série Pour en finir avec les antidépresseurs

6:20 – aime assez écrire dans le noir sur mon téléphone quand tout le monde dort (même si j’aurais bien dormi encore un peu). beaucoup de rêves, encore. pu acheter hier chez Gibert  Mon cours de cuisine : les basiques indiens (aux éditions Marabout).  par ce livre que me suis initiée à la cuisine indienne, mais dû le rendre à la bibliothèque, where it belonged. or çà, vais donc pouvoir continuer à utiliser les épices que j’ai achetées, même que j’ai encore des étagères à leur construire. pu sans problème m’inscrire et participer aux ateliers de relaxation et de méditation hier (NOT AM …
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28.2 (on the road again)

Au fond, il est plus difficile de se laisser aller à sa pente que l’inverse. Cela suppose une traversée de l’existence qui retourne les conditionnements et les envoûtements, pour abolir la séparation avec soi-même. Cela suppose une nécessaire virulence dont le but est de se libérer des entraves. Cela suppose une grand courage.

F. Gouzon, Daniel Pommereulle –  Huitièmement, qu’est-ce que la cruauté? Editions Multiple, Paris, 2016,  p. 133.

semaine bruxelloise

Cette publication est la partie 20 de 22 dans la série Pour en finir avec les antidépresseurs

samedi 27 février, 13:18

#bruxMère _ne serai rien arrivée à écrire de ce qui s’est passé à Bruxelles. un peu regrettable. trop d’angoisse (un moment, ai-je  même pensé : peut-être la source de la haine).

dimanche, Paris, 10h47

#bruxMère _non, ne serai arrivée à rien écrire. ne sais comment guérir cela. mère me plonge dans une angoisse noire.

#méditation _cette nuit, j’ai voulu m’asseoir sur le lit pour faire une méditation,
ce que j’avais également essayé la nuit d’avant, à Bruxelles encore, pour tenter d’éloigner mes tristes pensées, mais…
trop froid et… ne suis arrivée à RIEN sentir de mon corps…  bien


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un peu plus vite, peut-être ( et l’objet cruel de l’angoisse)

Cette publication est la partie 21 de 22 dans la série Pour en finir avec les antidépresseurs

Donn, au lit, une Q suffisante de degrés, lundi 29 février, 23:16

Je lis.

« Le ciel nous tombant sur la tête serait un bonheur. Caractère incompréhensible de Ia superstition gauloise. Quand ça arrive, c’est là, et sans doute n’y a-t-il rien dans tout ce qui arrive ou peut arriver qui soit aussi près de vite ou de rien. Savoir l’éclair garder serait la vraie, l’impossible devise. Art de vivre ennemi de la fiction, du rêve, du vague (rien est à l’opposé de vague).»

« DP ; ou le Dictionnaire Portatif de Daniel Pommereulle » de Jean-Christophe Bailly  IN Ferdinand Gouzon, Daniel Pommereulle


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donn, jeudi, 7:46, réveillée par oiseaux

Cette publication est la partie 22 de 22 dans la série Pour en finir avec les antidépresseurs

jeudi, 7:46, réveillée par des oiseaux, 17 degrés, j’ai relancé le chauffage.

 

HIER – au réveil, angoisse à propos de ce que j’avais écrit la veille… à propos de l’angoisse justement et ennuyée à l’idée que nous ne soyons pas sortis, ou si peu, que nous n’ayons pas FROPITE-DE-LA-BELLE-NATURE – et les arbres.  aussi ai-je entraîné jules dehors et en avons-nous étreint quelques-uns, d’arbres.  puis, il est rentré, son heure d’écran approchant.1  de mon côté, j’ai prolongé la ballade avec le Ches.

– Fer. et Pomm. , eux peut-être un peu trop confiance en la pensée pour moi. –

20160302_003956-iota

à


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dimanche

Bois café,  8h, au lit, noir, tout le monde dort.

Pas vrai que j’aime tant que ça à écrire sur ce téléphone.  J’aime le peu de place qu’il prend, le peu de bruit qu’il fait,  la petite taille de son écran brillant dans la nuit grâce à quoi je focalise mon attention en un point restreint, compact, son inconfort même me gardant de m’éparpiller – de surfer par exemple. Sinon, j’y pratique des phrases plus courtes que mon ordinaire ( soit du fait de la susdite étroitesse de l’écran, soit que je veuille plus rapidement atteindre le point (de la fin de la phrase),  de façon à me rassurer quant à l’effective possibilité d’écrire sur cet engin et continuer d’avancer,

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