[ comme si – ici , les hors

je voulais dire comme si la parole . je voulais dire ici ,        ces lieux qui n’en sont pas ( hors-lieux de, les blogs , internet , etcaetera) , comme si lieux de parole , la voix en moins .       je parle de la voix débarrassée de sa chair , voix : viande en moins . son seul os , comme qu idirait .   –       où la chair serait le réel la présence réelle physique ( : péché (de chair mon père)   –       l’os , ce qu’il en reste , subsiste , pendant qq temps ( le signifiant aux allures clean sèches      ( pense à  l’amaigrie .

dans la série les écrits volent les paroles restent

Dans le De bello gallico (VI, 13), décrivant la société gauloise du Ier siècle, Jules César
rapporte ceci des druides celtes : « Un grand nombre de jeunes gens viennent s’instruire chez [eux], beaucoup viennent de leur propre chef se confier à  leur enseignement, beaucoup sont envoyés par leurs parents et leurs proches. On dit qu’ils apprennent là  par coeur un très grand nombre de vers : certains restent donc vingt ans à  leur école. Ils sont d’avis que la religion interdit de confier cela à  l’écriture ».
[…]
Les études, en Irlande, duraient douze ans, vingt ans en Gaule d’après César, et la matière de l’étude, uniquement orale et versifiée, comportait, outre la récitation des scéla («récits»), le droit,


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Dans le monde ancien et tout contracté des « localités », les choses, les discours, les œuvres avaient à croître et à devenir.

Dans le monde ancien et tout contracté des « localités »,  les choses,  les discours,  les œuvres avaient à croître et à devenir. Ils avaient à se propager de bouche en bouche ou de main en main, et ils se propageaient en étoile, au petit bonheur, se différenciant et se symbolisant toujours davantage, et formant des mondes culturels distincts les uns des autres,  avec leur légendes,  leurs mythes,  leurs rites propres.  Dans le monde contemporain de la mondialité,  rien ne se propage plus : tout est déjà immédiatement  propagé, déjà universel,  déjà connu de tous. Un récit,  soumis au régime du « mondial » ne se développe pas,  ne se transmet pas : il atteint immédiatement sa forme définitive.


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Comment la psychanalyse pourrait-elle s’écrire dans le monde chinois ? I

Très heureuse d’avoir trouvé sur le net, sur http://www.lacanchine.com/(une mine), cette thèse de Lu Ya-Chuan1, intitulée (curieusement)2 « Une autre voie pour les Chinois ou Comment la psychanalyse pourrait-elle s’écrire dans le monde chinois ? 路亞娟« 

Je commence tout juste à la lire. Je la trouve passionnante dans la mesure où je me trouve vraiment curieuse de découvrir dans les textes anciens, chinois ou japonais, la présence de ce Chi que je découvre en taï chi, ici appelé Ki, le Souffle.

Il me semble que ces textes n’ont pas dû souvent  être convenablement traduits, puisque les occidentaux (si je ne me trompe) ignorent tout du chi. Comment en effet lire un mot d’on on ignore


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les frigos – une question d’espace et de mouvement

08:24

[Réveillé à 6h30, hier déjà, net progrès. 6h30, heures des poumons.]

Pour  le moment, je suis très triste mais ce n’est peut être qu’une question d’espace et de mouvements. Qu’il me manque, qu’il nous manque,  l’espace et les mouvements. 

Nous étions l’autre jour chez Darty, à l’étage des frigos, et moi qui allais si mal, au bout d’un moment, j’ai senti que j’allais beaucoup mieux, que j’étais même joyeuse, oui, que nous étions tous passés joyeux. Mais, ce qui nous plaisait, peut-être, je le réalise maintenant, ce n’était pas tant d’acheter ensemble, l’acte consommatoire, que de circuler ensemble d’un frigo à l’autre en nous amusant à les commenter, en les ouvrant joyeusement, et que cela se passe dans …
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